Il violente sa compagne enceinte pour une histoire de boudin

Par 04/03/2021 - 04:30 • Mis à jour le 05/03/2021 - 09:09

Un conjoint violent était présenté en comparution immédiate ce mercredi pour avoir brutalisé sa compagne enceinte, la victime portait de surcroit leur premier enfant en bas âge. Des faits commis à Petit-Bourg dimanche dernier. L’homme était rentré ce matin là, saoul au domicile et une dispute a éclaté à propos de boudins qu'il avait ramené mais déjà entamés. Il a écopé de 12 mois dont 6 fermes avec mandat de dépôt.

    Il violente sa compagne enceinte pour une histoire de boudin

Il était rentré ivre au petit matin comme si de rien, après plusieurs jours d’absence. Pour se faire pardonner, il avait ramené du boudin blanc mais malheureusement déjà croqué en partie. Une dispute avait éclaté, sa compagne n’acceptant pas ce manque de respect. Sauf que l’individu âgé de 28 ans s’est énervé. Il avait consommé du rhum et de la cocaïne et n’était pas dans son état normal, c’est d’ailleurs l’excuse qu’il a livré au juges. S’en est suivie une bousculade, la pauvre femme qui portait leur premier enfant de 3 ans et enceinte d’un second, a été projetée sur la porte d’entrée, frappée et menacée de mort.

Le jeune homme a par la suite sorti un couteau de sa poche afin de l’intimider. A la barre, il n’a pas dit grand-chose, et a tout mis sur le dos de l’alcool. "Ce n’est pas une raison, c’est même une circonstance aggravante" a souligné le parquet. "Il est trop facile de rejeter la faute sur ses addictions quand on ne fait rien pour se faire soigner". La victime n’a pas souhaité s’exprimer à l’audience, totalement silencieuse. 

L’avocate de la défense, Maître Charlotte Hanoteau, a parlé d’une "misère sociale au sein d’un jeune couple ensemble depuis 6 ans, avec des enfants non désirés, il n’y a plus d’amour, mais de la haine au quotidien". Son client a surtout besoin d'un traitement. Le tribunal a prononcé à l’encontre du multi récidiviste, 12 mois de prison dont 6 fermes avec maintien en détention, et obligation de soins.

 

*Les identités des protagonistes ne peuvent être dévoilées afin de garantir l'anonymat de la victime ainsi que des enfants. 

 

 


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