Il ouvre le feu sur son beau-frère pour des noix de coco

Par 25/02/2021 - 04:30

Un septuagénaire était poursuivi ce mercredi en comparution immédiate pour des violences avec arme et menaces de mort sur son beau-frère à Marie-Galante. Le mis en cause avait ouvert le feu après un litige à propos de noix de coco. Au-delà du fruit, il s’agit en réalité d’un réel problème de partage de terrain familial. Le prévenu a écopé de 3 mois de prison avec sursis probatoire en guise d'avertissement.

    Il ouvre le feu sur son beau-frère pour des noix de coco

Une histoire qui prend sa source dans l’indivision, comme c’est souvent le cas chez nous a indiqué l’avocate de la partie civile, Maître Fabienne Conquet. Des histoires récurrentes qui peuvent aboutir sur des drames si elles ne sont pas réglées rapidement. Le 31 janvier dernier, à Capesterre de Marie-Galante, une altercation éclate entre deux hommes pourtant issus de la même famille. L’objet du litige, la récupération de noix de coco dans un arbre sans autorisation. 

Les esprits s’échauffent et les menaces fusent. L’un des protagonistes âgé de 76 ans, qui affirme avoir planté le pied, revient avec un fusil de chasse. Il ouvre le feu. Heureusement, personne n’est blessé. La gerbe de plombs passe non loin de la tête de celui qui voulait s’emparer de la précieuse marchandise. A la barre, l’intéressé a indiqué avoir volontairement visé haut, juste pour faire peur mais sans intention de tuer. 

« Il voulait mes cocos, je lui ai donc dis que l’eau de coco allait couler, c’est ce que j’ai fais ». Au final, personne n’a pu récupérer le liquide la grappe ayant été détruite. Il faut savoir que des questions concernant le partage des terrains existent dans cette famille. Pas de bornage, de délimitations, tout était réglé à l’amiable jusque là. Pour le parquet, il s’agit désormais d’éviter un drame, la prison n’est pas nécessaire d’autant que le retraité n’a aucun antécédent judiciaire, mais il faut de l’entente et de la discussion au plus vite. Le tribunal a condamné l’individu à 3 mois de prison assortie d’un sursis probatoire et interdiction de porter une arme.

 

 


Tags

À lire également