Distribution en eau : la SME cherche à anticiper les problèmes
La problématique de l'eau était au coeur d'une conférence de presse organisée ce matin (mardi 2 février) par la SME (la société martiniquaise des eaux) à l'hôtel la Batelière. L'objectif était de dresser un bilan des manques de ressources en eau pendant l'année 2020, et d'anticiper les actions à mener avec l'Espace Sud, notamment à l'approche de la sécheresse prochaine.
Au delà des problèmes de rupture de canalisation, la ressource en eau elle-même est préoccupante. L'an dernier sur la même période, de nombreux foyers étaient privés d'eau, principalement sur le centre de l'île, soumis aux coupures tournantes. La sécheresse qui approche et le faible niveau d'eau dans les rivières incitent donc la SME et l'Espace Sud à anticiper leurs actions.
La conférence de presse organisée ce matin (mardi 2 février) par la SME (la société martiniquaise des eaux) à l'hôtel la Batelière a mis en évidence la nécessité de gérer du mieux possible la pénurie d'eau et d'oeuvrer pour augmenter le débit d'eau dans les tuyaux.
Des installations de surpresseurs
Selon Patrick Ponama, directeur adjoint de la SME, des projets de poses de surpresseurs sont en cours, en collaboration avec l'Espace Sud. Ces dispositifs permettent de faire monter l'eau lorsque le niveau est faible.
Certains de ces équipements sont déjà en place, tel que le surpresseur de Thorail qui a été posé en mars 2020. Cinq autres projets sont encore en cours : à Morne Honoré, Morne Gommier, Beaujolais, Vatable, et Petite Anse. La date d'aboutissement de ces travaux n'a pas encore été communiquée. Le directeur adjoint insiste donc sur la nécessité de ces dispositifs :
L'objectif est d'acheminer l'eau en période de pénurie, aux usagers qui sont toujours les mêmes impactés dans les points hauts
Vannes électriques et réparations de tuyaux
Pour gérer du mieux possible la pénurie d'eau la pause de vannes électriques sur les réseaux est également préconisée. Cela permettrait de mieux manoeuvrer l'eau et de prioriser certaines branches par rapport à d'autres déjà bien alimentées.
Enfin, le second axe serait de faire en sorte qu'il y ait plus d'eau dans les tuyaux :
Pour cela, il faudrait parvenir à réparer définitivement trois zones : Séguineau, Fonds Saint-Jacques et le Gallion
Des réparations encore en cours, dont les dates de fin de travaux sont encore incertaines.