Rentrée scolaire : incertitudes sur la scolarité et les examens des lycéens

Par 04/01/2021 - 20:37 • Mis à jour le 05/01/2021 - 06:42

Les élèves et les enseignants sont retournés dans les établissements scolaires aujourd'hui lundi 4 janvier, après deux semaines de vacances. Mais la reprise se fait sur fond d'incertitudes notamment au sujet du baccalauréat 2021 : la crise sanitaire complique la réforme instaurant le contrôle continu pour l'examen national.

    Rentrée scolaire : incertitudes sur la scolarité et les examens des lycéens

Après un premier trimestre bousculé par le crise sanitaire, et à la suite des fêtes de fin d'année, écoliers, collégiens et lycéens ont donc repris le chemin des salles de classe.

Si le respect des gestes barrières et le port du masque reste une certitude, beaucoup de flou persiste en revanche sur la scolarité et les examens des lycéens. Les modalités du baccalauréat 2021 font l'objet de nombreuses interrogations, entre la réforme du contrôle continu qui doit s'appliquer pour la première année, et la crise sanitaire qui persiste.

"On n'a strictement aucune visibilité sur le baccalauréat. C'est la première année de ma carrière qu'on est incapable de dire aux élèves précisément ce qu'il va se passer", s'inquiète Valérie Vertale-Loriot, secrétaire académique du SNES Martinique (Syndicat national des enseignants du second degrè général et technique). 

La situation est davantage compliquée par la réforme du contrôle continu qui doit s'appliquer cette année.

"Cela fait un moment que nous luttons contre ces réformes du baccalauréat, et du lycée. On est allé vers l'explosion du groupe classe et des difficultés qui sont encore plus difficilement gérables en des temps d'épidémie", déplore-t-elle.

Concernant l'organisation des cours, si le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer a indiqué hier que les cours pourront avoir lieu en demi-groupes, pour le moment aucune décision n'a été communiquée pour l'île. 

"Notre territoire connaît une situation sanitaire bien meilleure qu'au niveau national. Mais il faut que nous fassions attention aux chiffres qui vont bientôt paraître pour savoir s'il y a lieu de lever ou pas l'organisation en demi-groupes", indique la secrétaire académique.


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