[AUDIO] Marcellin Nadeau sur le rejet de son arrêté anti-pesticide : "ce n'est qu'une étape"
Le maire du Prêcheur, Marcellin Nadeau, estime que le rejet de son appel auprès de la Cour administrative d'appel de Bordeaux "n'est qu'une étape". S'il n'ira pas en cassation, le maire entend continuer son combat contre l'utilisation des pesticides dans l'agriculture.
L'arrêté municipal d'interdiction des pesticides dans deux quartiers du Prêcheur a été retoqué.
En effet, la Cour administrative d'appel de Bordeaux a confirmé la décision du tribunal administratif de Martinique qui avait rejeté l’arrêté sur l'interdiction les pesticides dans la commune.
La Cour a réaffirmé que le maire n’était pas compétent pour intervenir en matière de produits phytopharmaceutiques, et que les éléments du dossier ne montraient pas de "situation évidente de péril imminent propre à la commune".
Pour le maire du Prêcheur, Marcellin Nadeau, l’argumentation de la justice est incompréhensible au regard de la situation des terres agricoles martiniquaises.
L'élu annonce qu'il n'ira pas en cassation, mais qu'il continue son combat contre les pesticides. D'une part, aux côtés de la centaine de maires hexagonaux engagés dans cette action et d'autre part au niveau local, puisque demain le conseil municipal devrait voter la mise en place d'un referendum d'initiative populaire. L'objectif, autour de débats avec les agriculteurs, est d'aboutir à une commune "zéro pesticides" en 2024.
Le maire du Prêcheur, Marcellin Nadeau, réagit au micro de Cédric Catan :