"Déposons les armes, avant qu'il ne soit trop tard"

Par 18/11/2020 - 16:43 • Mis à jour le 18/11/2020 - 16:48

Le coup d'envoi de l'édition 2020 de la campagne « Déposons les armes » a été donné ce mercredi. Avec un nouveau visuel, l'opération fait peau neuve cette année. Depuis son lancement en 2013, elle a déjà permis de détruire près de 920 armes et plus de 12000 munitions en Guadeloupe.

    "Déposons les armes, avant qu'il ne soit trop tard"

Le préfet et la procureure générale ont dévoilé ce mercredi matin la nouvelle campagne "Déposons les armes : avant qu'il ne soit trop tard". 

Jusqu'au 31 décembre 2020, l’édition 2020 de « Déposons les armes » invite la population, à venir déposer volontairement ses armes en gendarmerie, dans les commissariats ou auprès de la police municipale de leur commune.

Les personnes qui prennent part à cette opération ne seront pas exposées à des poursuites par la justice pour détention illégale. Selon la Préfecture, depuis la première campagne menée en 2013, l’opération « Déposons les armes » a permis de détruire près de 920 armes et plus de 12 000 munitions. Ce bilan est positif car un tel arsenal en circulation sur le territoire aurait pu conduire à aggraver les faits de délinquance. Cette année, si le message reste inchangé, l'opération s'offre un nouveau visuel.

L'objectif est de marquer les esprits en montrant à la population que le simple fait de posséder une arme peut engendrer une situation irréversible.

Le scénario du spot met en scène un père de famille qui possède une arme à feu qui s’imagine un drame impliquant son fils faisant usage de l’arme. L'homme décide alors de déposer son arme à la gendarmerie. 

Cette année encore, plusieurs partenaires publics et privés s'associent à l'opération. Les médias à l'instar de RCI Guadeloupe, associés cette nouvelle édition, vont diffuser les messages et spots de la campagne. 

La règlementation en vigueur 

Le décret 2018-542 du 29 juin 2018 relatif au régime de la fabrication, du commerce, de l’acquisition et de détention d’armes entré en vigueur depuis le 1er août 2018 a modifié le régime d’acquisition, de détention, de commerce et de fabrication des armes. L'objectif des autorités étaient de le simplifier et de renforcer la sécurité publique. Les armes sont réparties en quatre catégories : A pour les armes et matériels interdits, B pour les armes soumises à autorisation, C pour les armes soumises à déclaration et D pour les armes à détention libre.

Désormais, la vente d’armes à feu en direct, de particulier à particulier est interdite. Elle doit dorénavant être effectuée par l’intermédiaire d’un armurier ou d’un courtier agréé.

Pour rappel, sur le territoire français, porter ou transporter hors de son domicile et sans motif légitime une arme de catégorie B constitue un délit et est passible d’une peine de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000€ d’amende. Pour la catégorie C le délit est passible d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende.

 

 


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