Confinement : les commerces accusent le coup

Par 30/10/2020 - 09:04 • Mis à jour le 30/10/2020 - 09:34

Restaurants, boutiques de vêtements, salons de beauté ou encore salles de sports devront rester fermés au moins trois semaines. Un coup dur pour ces entreprises qui peinent à se relever suite aux conséquences du 1er confinement.

    Confinement : les commerces accusent le coup

Le confinement entre en vigueur ce vendredi (30 octobre) pour une durée minimale de trois semaines en Martinique. De nombreuses entreprises dites "non-essentielles" vont devoir fermer leur portes, un véritable coup de massue sur le plan économique. Pour les restaurants, la vente à emporter reste la seule solution pour maintenir une activité. Mais toutes les enseignes ne pourront pas y avoir recours. " Pour eux c'est juste une catastrophe " commente Karles Mamlamfook consultant en restauration et vice-président de l'association des restaurateurs de la Martinique. " Ils sont contraints à la fermeture pure et simple, même si ils se mettaient à inventer un concept à emporter ils n'auront absolument pas le temps de le mettre en place de manière opérationnelle ". Le gouvernement à certes promis d'indeminser les pertes jusqu'à 10 000 € par mois, mais l'annonce ne suffit pas à rassurer le monde de l'entreprise. 

Colère des gérants de salles de sport

Les salles de sport devront fermer pour plusieurs semaines. Les professionnels s'étaient pourtant mis aux normes pour éviter cette solution. Maylis de Pompignan, responsable de la salle Keep Cool à Fort de France et membre du collectif des professionnels des salles de sports qui s'est constitué cette année ne comprend pas cette décision. " D'autant plus que nous étions en préfecture il y a 15 jours pour la mis en place de ce protocole renforcé " déplore la chef d'entreprise. " C'est incompréhensible et je pense que nous allons avec le collectif nous réunir et demander un rendez-vous avec le Préfet afin qu'il revoit sa décision " précise Maylis de Pompignan. 

Les centres de beauté privés d'activité durant trois semaines

Cette mesure nécessaire, mais très difficile a encaisser pour certains commerçants qui commençaient à peine à sortir la tête de l'eau, touche aussi le secteur de la beauté et de l'esthétique. Sylvie Quemeré, gérante de l'institut Sylvie Esthétique à Saint-Pierre est encore sous le choc des différentes annonces mais elle tente de tenir bon pour la survie de son entreprise.


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