Un conflit interne secoue la chaîne de télévision ETV
Que se passe t-il au sein de la chaîne ETV ? Il semble qu'un conflit oppose les principaux responsables du média local, qui depuis quelques jours n'émet plus. Par voie de communiqués respectifs, ces derniers s'accusent mutuellement, alllant même jusqu'à parler de détournements et de violences.
Dans une première lettre adressée à certains élus, Jean-Yves Frixon se présente comme le "nouveau président", accusant "l'ancien président" selon lui, de vouloir déstabiliser l'entreprise. Il ajoute que Mario Moradel, "associé à 20% dans la SAS, aurait subtilement utilisé des fonds et actifs pour payer des dettes d'autres sociétés" morales lui appartenant. Selon Jean-Yves Frixon toujours, le 31 aout, "Mario Moradel aurait été révoqué par les associés de la présidence d'ETV", lors d'une présumée assemblée générale et que depuis "des détournements" seraient effectués, au détriment de la chaîne télévisée. Jean-Yves Frixon qui indique qu'il se trouve dans l'incapacité de reprendre les rennes depuis six mois, il aurait été victime de coups et menacé de mort avec une paire de ciseaux en début d'année. Une plainte aurait été déposé dans ce sens. ETV serait depuis quelques temps, dans l'impossibilité d'émettre à cause de ce conflit qui dure. Le matériel technique et la clientèle serait également détournés.
Des allégations auxquelles Mario Moradel, qui se précise comme étant toujours "le vrai président d'ETV", a rapidement répondu, par communiqué de presse. Un démenti formel du courrier précédent, avec le soutien d'actionnaires. Pour lui, "la SA Basse-Terre Télévision détient l'autorisation d'émettre du CSA, pour la diffusion des programmes". Il dément je cite, "les fausses informations véhiculées sur les réseaux par Jean-Yves Frixon. Aucune assemblée générale ne se serait tenue le 31 aout". Il s'agirait d'un faux document. Mario Moradel indique par ailleurs qu'une procédure de licenciement est en cours contre le directeur général. Il serait aussi question de "détournements" de l'autre côté cette fois, d'une "partie du chômage partiel". Plusieurs plaintes ont été déposées également, suite à des faits présumés de vols avec violences, d'extorsion survenus la semaine dernière, au sein de la chaîne, d'où l'incapacité d'émettre. Enquête suivie par la brigade de Baie-Mahault selon nos sources. Mario Moradel "et les actionnaires de Basse-Terre télévision, condamnent ces faits et en appel aux autorités judiciaires pour faire cesser tous ces agissements." Fin de citation.