Meurtre de Leila et de ses deux enfants : un accusé jaloux qui menait une double vie sentimentale
Troisième et avant-dernier jour (vendredi 11 septembre 2020) dans le procès de Kerry Ferdinand pour le meurtre de Leila Laviolette et de ses deux enfants. La matinée a été consacrée à la personnalité de l’accusé.
Ce vendredi matin (11 septembre 2020), le psychologue, contacté par visioconférence, a lu son rapport. Une expertise réalisée en commun avec un confrère psychiatre. Il en ressort que Kerry Ferdinand n’est pas atteint de psychose, qu’il est lucide. L’expert n’a décelé ni altération, ni abolition du discernement.
Kerry Ferdinand est présenté comme quelqu’un d’introverti. Il a avoué aux deux experts (psychiatre et psychologue) qu’il avait deux relations sentimentales, car il affirmait être amoureux de sa compagne et de Leila Laviolette. Il menait deux vies parallèles installées. L’accusé était néanmoins un homme jaloux. L’expert indique que c’est la phrase de Leila qui l’aurait mis hors de contrôle, cette attaque verbale l'aurait fait passer à l'acte.
La cour a également lu le procès-verbal de l’autre marabout qu'avait contacté l'accusé. Il était censé parler depuis le tribunal de Limoges, mais il ne s'est pas présenté. Lors de son audition à l’époque, il avait indiqué que Kerry Ferdinand l'avait contacté avant les faits pour qu'il puisse se remettre avec Leila et se venger du nouveau compagnon.
La visiteuse de prison qui avait révélé l’autre version de Kerry Ferdinand, en parlant d'un certain Vincyman, a témoigné à son tour. Ce n’est qu'hier qu’elle a appris que la version que lui avait donnée l'accusé était fausse. La relation de confiance qu'elle avait avec Kerry Ferdinand lui a fait le croire, jusqu'aux aveux le premier jour de procès.
Cet après-midi, Kerry Ferdinand sera de nouveau appelé à la barre.