Vols en réunion au Gosier et à Jarry, 3 prévenus condamnés
Une affaire de vols et violences en réunion avec armes était jugée en comparution immédiate ce lundi 13 Juillet 2020 au Tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Des faits commis dans la nuit du 05 Juillet dernier au Gosier et à Baie-Mahault. Trois individus ayant un lien de parenté entre eux, s’en sont pris à plusieurs victimes dans 3 bars différents en leur dérobant leurs bijoux et en les agressant. Ils ont écopé de peines de prison ferme : 18 mois pour deux d’entre eux et pour le troisième un an de contrôle avec bracelet électronique.
C’est dans un bar à Grand Baie au Gosier que tout commence le 05 Juillet dernier. Trois hommes, à bord d’une Kia Pikanto grise décident d’aller boire un verre. Jusqu’ici rien d’anormal, sauf que l’un d’entre eux, après avoir consommé plus d’un litre de rhum s’énerve violemment et arrache une chaîne en argent à l’une des personnes présentes à proximité du bar, il va même jusqu’à utiliser un couteau pour lui dérober le bijou.
Deux autres agressions dans des boîtes de nuit
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais le trio décide de poursuivre presque naturellement la soirée en allant dans une autre boîte de nuit toujours au Gosier, le "Next". Il est 03h00 du matin, une bagarre éclate, des touristes se font agressés là encore avec violence.
Durant l’audience, le principal agresseur reconnait les faits, les deux autres affirment n’avoir ni vu ni entendu des gestes de violence. Le prévenu qui a reconnu les faits évoque le manque de sa fille qu’il n’a pas vu depuis plusieurs mois mais qu’il n’a même pas reconnu. « J’étais à bout » a-t-il déclaré devant le juge. La bande n’en reste pas là, c’est à Jarry vers 05h00 du matin à la sortie d’une autre discothèque qu’ils agressent plusieurs autres personnes, l’une d’entre elle est blessée avec un coup de couteau sur la joue.
Malgré une vidéo de surveillance à l’appui et des témoins, les histoires ne sont pas concordantes entre prévenus et victimes. Le Procureur de la République évoque « 3 exemples de postures abracadabrantes les unes que les autres. C’est aberrant. Ce n’est pas crédible ». Dans la plaidoirie du 1er prévenu, celui ayant à chaque fois agressé et volé, l’avocat évoque une fragilité familiale, « il est 11ème d’une fratrie de 13 enfants. Une mère qui est décédée et un père inexistant. » Le juge a prononcé des peines de 18 mois de prison ferme pour les deux premiers et pour le troisième une peine d'une année avec bracelet électronique et placement à domicile plus une interdiction de porter une arme pendant 5 ans pour les trois hommes.