Voyage : ce qui change au 22 juin
Ce lundi 22 juin marque l'assouplissement de nombreuses mesures mises en place pendant le confinement. L'ensemble des écoles ont rouvert leurs portes, les sports collectifs sont de nouveau autorisés et les règles pour voyager sont assouplies.
L'archipel comme le reste de la France, passe dans la phase 3 du déconfinement. Depuis ce lundi 22 juin, nul besoin de justifier d'un motif impérieux pour se rendre en Guadeloupe, depuis l'Hexagone. Le gouvernement assouplit les mesures prises pendant le confinement. En effet, compte tenu de la situation épidémiologique, l'archipel est placée en zone verte. Le gouvernement souhaite à travers la réouverture des territoires ultramarins, relancer l'économie locale et permettre aux familles de se retrouver.
Toutefois, les autorités maintiennent un protocole sanitaire de quarantaine à l'entrée de l'archipel. Ainsi, tous les passager doivent réaliser un test PCR dans les 72h qui précèdent leur vol vers la Guadeloupe. De ces résultats dépendent la procédure à leur arrivée.
Ceux qui présentent un test négatif, vont bénéficier d’une procédure accélérée de traitement à l’aéroport. Ils devront effectuer sept jours de quarantaine à domicile ou en hébergement dédié. Les passagers qui n’ont pas réalisé de test avant leur départ seront testés à leur arrivée avec une mesure de quatorzaine stricte. Pour réaliser les tests avant le départ, les passagers n'auront qu'à se rapprocher de leur médecin traitant ou alors se rendre directement dans un laboratoire en présentant leur billet et leur réservation. En cas de test positif, il sera impossible de prendre le vol mais les autorités assurent que les compagnies aériennes se sont engagées à proposer aux personnes un échange de leur billet pour un vol ultérieur.
Liaisons avec les départements limitrophes
Depuis le 8 juin, la libre circulation a repris entre la Guadeloupe et la Martinique. Les mesures de quarantaine ainsi que les tests ont été levés.
Compte tenu de la situation en Guyane, les préfets de Guadeloupe et de Martinique ont pris un arrêté commun qui limitent les déplacements des personnes par voie aérienne entre les territoires antillais et la collectivité. Ces déplacements sont soumis à des motifs impérieux.