GIP RASPEG : l'ARS se défend de toutes intentions négatives
Dans un communiqué l'Ars réitère son étonnement et veut selon elle, lever le malentendu suite à la lettre ouverte signée des deux représentants du personnel du 10 juin dernier. Elle réaffirme aussi qu’il n’existe pas d’intentions négatives ou encore cachées vis à vis de la structure GIP Raspeg.
L'ARS informe qu'elle va rencontrer le personnel, afin de répondre à leurs questions et les rassurer la semaine prochaine au côté du président du conseil d’administration, Gérard Cotellon. Conformément à la loi d’organisation et de transformation du système de santé qui les a institués, la création des DAC fait converger des dispositifs déjà existants, en regroupant les expertises des MAIA (Méthode d’Action pour l’Intégration des services d’Aides et de soins dans le champ de l’autonomie), des Plateformes Territoriales d’Appui (PTA), et des Réseaux de santé territoriaux. Il convient maintenant avant d’absorber les MAIA, en construisant une réponse adaptée à notre territoire. L’audit commandé doit aider à prendre les bonnes orientations afin que personne ne soit lésé. "Pourquoi penser que cet audit sera défavorable, alors que le cahier des charges a été construit avec les personnes concernées ?" demande l'ARS.
L’ARS indique n’avoir jamais souhaité ni envisagé de démanteler les actions conduites par le GIP. Il n’y a ni harcèlement ni acharnement, il y a travail collaboratif pour un projet d’avenir et d’envergure. La somme versée de 1,8M est liée aux actions engagées. S’il y a eu un transfert de crédits vers l’ARS lors de sa création en 2010 dans le champ d’action des réseaux, ce transfert s’est fait justement pour que l’ARS les utilise pour adapter régulièrement la politique de prévention du territoire. Il ne s’agit donc pas d’un transfert d’un financement historique immuable. Ces montants correspondent à une évaluation des besoins sur lesquels l’ARS et la gouvernance du GIP RASPEG se sont entendues et ont conclu un accord via le Contrat pluriannuel d’objectif et de moyens CPOM. Les personnels n’ont rien à craindre, au contraire, ce territoire a besoin d’eux, de leurs compétences, de leur savoir-faire et de leur engagement.
Aujourd’hui les ARS doivent assurer le pilotage et le suivi du déploiement des DAC, en tenant compte des besoins et ressources de chaque territoire. C’est pourquoi l’agence de Guadeloupe n’agit pas seule, elle sollicite les avis de la gouvernance de ces structures et d’experts pour soutenir ce beau projet. Beaucoup de peurs et d’appréhension se fondent sur des propos erronés. L’ARS appelle à l’apaisement et au dialogue pour la poursuite des missions respectives.