Quatre ans de prison ferme pour le conjoint violent de Capesterre-Belle-Eau

Par 22/05/2020 - 18:34

5 ans d'emprisonnement dont 1 avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve pendant 2 ans, c'est le jugement prononcé ce vendredi après-midi par le Tribunal Correctionnel de Basse-Terre à l'encontre de Vito Davillé, condamné pour des violences conjugales commises ces derniers jours. Celui qui n'était sorti de prison que depuis 9 mois y retourne dès ce soir après y avoir déjà séjourné près de 10 années pour diverses affaires de violences et de stupéfiants, notamment.

    Quatre ans de prison ferme pour le conjoint violent de Capesterre-Belle-Eau
Retour à la case départ pour Vito Davillé. Il faut croire que l'homme s'y sente bien en prison où il a déjà passé près de 10 années pour y retourner 9 mois après y être sorti afin de purger 4 ans fermes supplémentaires. Pourtant cet après-midi, il a évoqué la vie en prison comme "une jungle" où c'est la loi du plus fort qui l'emporte. Un lieu où il n'y a pas de place pour les "enfants de coeur" a t-il rajouté. En disant cela, Vito Davillé, 32 ans, s'est lui-même définit et on comprend mieux dès lors la souffrance de sa compagne qui a fini par fuir sa colère, ses violences et ses menaces pour se protéger et protéger leur fils âgé de seulement 3 ans. 
 
Pour l'avocate de la victime âgée de 29 ans, présente à l'audience, sa cliente a vécu le martyr. Sa vie de couple au foyer était un véritable calvaire. Un enfer dont elle a eu le courage de s'éloigner pour éviter le pire que lui aurait promis celui en lequel, pourtant, elle avait accepté de faire confiance. Un individu à la double personnalité selon les termes de maître Guylène Nabab. Pour le Ministère Public, le doute n'est pas permis. Le prévenu est dangereux et il faut l'écarter de sa victime qui pour lui n'est qu'un "objet" dont il pense pouvoir se servir à sa guise.Il a requis et obtenu les 5 années réclamées dont les 4 fermes.
 
Une fermeté qui a rendu triste l'avocat de la défense, Maître Pascal Nérome qui a avoué être peiné par de telles réquisitions estimant que la prison n'était pas la solution pour son client et que celui ci, bien que responsable, méritait plus d'écoute et probablement des soins pour avoir reconnu les faits et demandé pardon. Un pardon qu'il va devoir exaucer derrière les barreaux.
 
 

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