Condamné pour avoir menacé et mordu les gendarmes à Petit-Bourg
Un quadragénaire était présenté en procédure de comparution immédiate mercredi pour avoir lors du confinement, refusé de se soumettre à un contrôle des gendarmes à Petit-Bourg, pire il s’est rebellé et a fait usage de menaces de mort et de violences à leur encontre. Une fois encore dimanche dernier. L’homme a pour ces deux agressions écopé de 8 mois de prison au total.
Un homme âgé de 43 ans, a voulu faire son show, son rebelle a souligné le ministère public. Dans un état d’urgence sanitaire où tout le monde était restreint de sa liberté, il est décrit comme une forte tête dans son quartier, a-t-il ajouté. Déjà le 22 mars, une patrouille le remarque sur le bord de la route, et lui demande son attestation. L’individu n’obtempère pas et tente de partir, mais les gendarmes le maitrisent non sans difficultés, sortant même le taser pour le faire obéir.
Le 17 mai cette fois, soit dimanche dernier, alors qu’il investiguent sur des violences intrafamiliales, le même suspect s’en prend violemment aux militaires tout d’abord au téléphone. Il menace de mort l’un d’eux, et sa famille. "Je sais qui tu es, je sais où tu habites" bref, lorsqu’ils se rendent à son domicile, l’homme refait des siennes. Il résiste et dans la bagarre, parvient à mordre à la main un des gendarmes, lui arrachant un bout du doigt entrainant 10 jours d’ITT.
Poursuivi donc pour outrages, menaces et agression physique sur dépositaires de la force publique, le prévenu s’est excusé à la barre correctionnelle, il a indiqué avoir agi sous l’effet de la colère. Un discours apaisant qui ne correspond pas à son attitude lors des différentes agressions, a réaffirmé le procureur. Le tribunal a prononcé 8 mois de prison dont la moitié assortie du sursis probatoire et bien évidement, les 135€ d’amende pour le déplacement sans justificatif durant la crise.