Dépôt du dossier de la Martinique pour devenir réserve de biosphère de l’UNESCO
Jeudi 7 mai dernier, le dossier final de candidature de la Martinique au titre de Réserve de Biosphère a été transmis au Comité Français Homme et Biosphère de l’UNESCO. La décision finale sera rendue entre mars et juin 2021.
Créée en juin 2017, l’association Martinique Biosphère composée de diverses entités publiques et privées et de personnalités de la société civile, porte le dossier de candidature de notre île au titre de Réserve de Biosphère décerné par l’UNESCO (programme MAB Man and Biosphere, Homme et Biosphère).
Après avoir effectué le tour complet des 34 communes de Martinique pour recueillir dans des réunions publiques, les données fournies par la population sur les richesses de l’île dans différents registres, une nouvelle étape importante a été franchie.
Jeudi 7 mai dernier, le dossier final de candidature de la Martinique de 351 pages, qui regroupent toutes ces informations a été transmis au Comité Français Homme et Biosphère de l’UNESCO. Avec les signatures des 34 maires, du président du conseil exécutif de la CTM, du président de l’Assemblée et le soutien des partenaires institutionnels, du monde économique et d’experts de tous horizons, ce dossier détaille les atouts de la Martinique qui peuvent lui valoir ce titre de réserve de Biosphère.
L’étude du dossier va suivre son cours au plus haut niveau de l’UNESCO, et la décision finale sera rendue entre mars et juin 2021. Si la Martinique devient réserve de biosphère de l’UNESCO elle rejoindra le réseau mondial composé de 701 sites dans 124 pays du monde. La Guadeloupe en fait déjà partie depuis 1992. Ce réseau international accomplit trois fonctions interconnectées : la conservation, le développement et le soutien logistique. La Martinique bénéficiera de pistes pour concilier conservation de la diversité naturelle et culturelle et développement économique et social.
Quelles ont été les exigences pour constituer cet épais dossier de candidature au titre de Réserve de Biosphère ?
Réponse de la vice présidente de l’association Martinique Biosphère Karine Roy-Camille Nicolas-Etienne.