Les orthophonistes se disent oubliés par les autorités sanitaires

Par 12/05/2020 - 12:01

Les orthophonistes ne sont pas contents et ils le font savoir. Ils se disent oubliés et négligés par les autorités sanitaires mais également tous ceux qui délivrent des masques. Il leur en manque pour travailler et prendre soins, non seulement des enfants mais aussi des adultes, des seniors et des malades de retour de COVID qui méritent une attention particulière par rapport à des dérèglements qui peuvent survenir suites à leur atteinte.

    Les orthophonistes se disent oubliés par les autorités sanitaires

Les professions paramédicales regroupent plus d’une vingtaine de professions différentes. Les orthophonistes sont des professionnels du soin qui font partie des professions d’auxiliaires médicaux définies dans le Livre IV du code de la Santé Publique. Ces thérapeutes préviennent, évaluent et traitent les troubles du langage et de la communication, des fonctions oro-myo-faciales et des autres activités cognitives.  L’orthophoniste dispense des soins à tous âges pour que la communication ne soit pas rompue. La capacité à échanger est au cœur de leur pratique. Leur activité peut être salariale, libérale ou mixte. 

Les orthophonistes travaillent avec des enfants, des personnes âgées, des personnes en situations d'handicaps moteur, psychique (Alzheimer, Parkinson, autistes, traumatisés crâniens, AVC, ceux touchés par le Covid-19…). La reprise des 132 orthophonistes libérales de Guadeloupe est conditionnée par l'obtention de matériel de protection édicté par l'Etat, notamment la présence de masques. Les orthophonistes, se définissent comme des professionnels "ignorés, rappelés au bon souvenir de l'administration par les nécessités actuelles de la rééducation consécutive à la sortie des phases de réanimation des patients Covid-19 et ressentant la désagréable impression d'être sacrifiés devant l'indigence du matériel mis à leur disposition".

Ellène EZELIN, Présidente de l'Union Régionale des Personnels de Santé, Orthophoniste, lance un cri d'alarme : 


À lire également