6000 passagers traités au mois d’Avril : un trafic en recul de 97%
Sans grande surprise, la crise sanitaire et les mesures de restriction appliquées au transport aérien depuis le 17 mars, ont réduit très significativement les flux aériens au départ (4 250 pax), mais surtout à l’arrivée (1 750 pax) de « Guadeloupe Pôle Caraïbes », avec notamment, pour les passagers en provenance de Paris, Fort de France et Cayenne, une mise en quarantaine obligatoire dans des hôtels réquisitionnés à cet effet.
Tous les segments de trafic sont impactés du fait de la diminution des fréquences ou de l’arrêt des vols. Et le mois de mai devrait accuser un recul similaire. La diminution concerne tous les faisceaux de destination d’une ampleur équivalente. En avril 2019, l’aéroport avait accueilli plus de 223 000 passagers, contre seulement 6 000 le mois dernier, soit une diminution de 217 000 passagers. Le nombre de mouvements avion à, quant à lui diminué de 87% par rapport à la même période l’an passé. Pour rappel, le trafic du mois d’avril se composait des rotations suivantes :
- 2 vols hebdomadaires vers Paris
- 1 vol Hebdomadaire vers Fort de France,
- 3 vols hebdomadaires vers Saint Barthélémy, Saint Martin Grand Case et Marie Galante
Trafic en recul de 34% sur les 4 premiers mois par rapport à 2019
Au cumul sur les 4 premiers mois de 2020, le trafic total de l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes est en baisse de près de 34% par rapport à la même période en 2019. Pour rappel, la baisse cumulée du trafic à fin février était de 1,7%. Le trafic cumulé à fin mars 2020 s’élève à un peu moins de 642 000 passagers contre près de 980 000 passagers à fin mars 2019, soit 338 000 passagers de moins.
Le fret en forte diminution par rapport à 2019
Le trafic fret est également fortement impacté par la crise sanitaire, avec une baisse de volume de près de 65% en avril 2020. La tendance étant particulièrement marquée sur le fret à l’export, impacté par la diminution des capacités en soute suite à l’arrêt des vols, préjudiciable notamment l’export de melons malgré la mise en place de vols affrétés ou de rotations supplémentaires tout cargo.