"Pédophilie dans les Outre-Mer" : Ségolène Royal fait le point
Elle avait provoqué l'ire de la population ultramarine en disant : "« c’était un tabou, avant on mutait discrètement les pédophiles, si possible dans les outre-mer comme ça c’était loin on n’en entendait plus parler ». Ségolène Royal a tenu à apporter des précisions sur sa page Facebook sur le sujet.
Ségolène Royal tient en effet à apporter quelques précisions sur ses propos c’était lors d’une émission au moment de l’affaire Matzneff (concernant les violences sexuelle et sexistes dans le monde littéraire).
L’ancienne ministre de l’enseignement de 1997 veut en réalité exprimer une souffrance dit-elle sur sa page Faceboobk. Cette souffrance dont elle se souvient, c’était l’une de ses premières instructions : la pédophilie dans le milieu scolaire.
Selon Ségolène Royal : « c’était un tabou, avant on mutait discrètement les pédophiles, si possible dans les outre-mer comme ça c’était loin on n’en entendait plus parler.»
L’instruction qu’elle a menée disait que vous avez une obligation de signalement lorsqu’il y a des abus sexuels. Pour résumer, Ségolène Royal veut rassurer : la lutte contre les violences faites aux enfants est pour elle un engagement de toujours, précise t-elle dans sa lettre ouverte.
Un lien indéfectible
Un dossier qu’elle a pris très au sérieux. Et c’est précisément suite aux rumeurs de mutation discrète dans les Outre-mer, qui l’ont révoltée, qu’elle a mis en place un plan de lutte contre cette criminalité impunie : pour rappel, il s’agit de la circulaire du 26 août 1997. Elle ajoute dans son courrier : « mon corps c’est mon corps, j’ai le droit de dire non. »
Des dossiers qui ont touché Ségolène Royal. Elle conclut avec ces mots : « loin de stigmatiser les Outre-mer, auxquels me lie une indéfectible reconnaissance -«la petite martiniquaise»- m’appelait Aimé Césaire, mon témoignage explique au contraire à quel point le ministère dont j’avais la charge a mis fin à des pratiques inqualifiables et révoltantes.» Fin de citation.