La grève des ports dans l'Hexagone continue de perturber l'approvisionnement des grandes surfaces

Par 06/02/2020 - 11:47

La mobilisation continue dans les ports de l'Hexagone. Les répercussions se font toujours sentir dans les rayons des hypermarchés.

    La grève des ports dans l'Hexagone continue de perturber l'approvisionnement des grandes surfaces

La situation ne s'arrange toujours pas dans les rayons de produits frais en Martinique. Les super et hypermarchés fonctionnent encore à flux tendu pour continuer à fournir la clientèle.

Plusieurs produits manquent à l'appel. En cause, les difficultés de chargement des conteneurs sur les cargos en provenance des ports de l'hexagone en grève. Une situation qui dure depuis plus d'un mois et qui commence à coûter cher aux différents acteurs de la filière.

Certes cette grève est de nature tournante. Pendant deux ou trois jours, les différents corps de métiers se relaient et arrêtent le travail. À Saint Nazaire ou encore au havre, les dockers puis les remorqueurs et autres salariés portuaires grèvent à tour de rôle. L'objectif est de provoquer une activité faible du port.  

Quand certains camions arrivent néanmoins à se faufiler, ils permettent le remplissage de 63 à 68% des navires qui partent.

Des navires et des camions déroutés

Tout est fait pour respecter les délais mais des pertes financières sont tout de même générées. Dans un mail adressé à la rédaction de RCI, la CMA-CGM faisait dressait ce point de situation : "le groupe s’efforce de mettre en place des mesures d’accompagnement pour ses clients en proposant lorsque cela est possible des solutions de transport alternatives".

En effet, l'autre stratégie mise en place est que les clients acheminent leurs marchandises au port de Bruges, au nord de la Belgique où elles sont chargées à destination des Antilles. Ce déroutage de bateaux et de marchandises engendre un surcoût et de faux frais pour les différentes parties.

CMA-CGM enregistre déjà des millions d'euros de pertes. Les responsables de grandes surfaces quant à eux préfèrent garder le silence pour le moment, mais il faudra sans doute s'attendre, tôt ou tard, à une répercussion sur le prix des articles au passage en caisse.


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