Capesterre Belle-Eau : une motion sur l'eau et sur la chlordécone votée en conseil municipal
A Capesterre Belle-Eau, les conseillers municipaux demandent au gouvernement de déclarer leur territoire en zone sinistrée. Une motion a été votée hier, lundi 21 janvier 2020, en conseil municipal. Selon eux, les conséquences du chlordécone sont nombreuses dans la commune, certaines activités sont d'ailleurs impactées depuis des années. Une autre motion a été votée, elle concerne les problèmes d'eau dans la commune.
A Capesterre Belle-Eau, certains conseillers municipaux montent au créneau. Lors du conseil municipal du lundi 20 janvier 2020, deux motions ont été votées et signées. L'une concernant le problème d'eau dans la commune et l'autre sur les conséquences de la pollution au chlordécone sur le territoire.
Chlordécone : les activités de la commune impactées
Selon les conseillers municipaux, les conséquences quant à la pollution au chlordécone sont nombreuses sur le territoire et pour les activités de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche ou encore l’usage des cours d’eau.
Selon Jean-Yves Ramassamy, 1er adjoint au maire de Capesterre Belle-Eau : "Après l’avancée et peut être bientôt l’indemnisation des victimes des algues sargasses et la proposition de loi adoptée au Sénat et bien nous demandons que nos problématiques concernant les conséquences du pesticide soient prises en compte."
L'interview ci-dessous :
Problèmes d'eau : des habitants poursuivis par voie d'huissier
L'autre motion votée concerne l'eau dans la commune. "On demande a des habitants de payer des factures d'eau alors qu'ils font face à des coupures régulières voire continues " selon Jean-Yves Ramassamy, 1er adjoint au maire de Capesterre Belle-Eau.
Dans la lettre signée par les conseillers municipaux, ils affirment leur soutien aux habitants de la commune. Des habitants poursuivis par voie d’huissier par le comptable public pour non-paiement de factures d’eau. Les habitants disent être menacés d’opposition sur leurs cartes bancaires. Les conseillers municipaux parlent de traumatisme pour les habitants et demandent l’annulation de ces procédures.