Situation au CHU : l'ARS réagit
« Les gens meurent tous les jours ! ». Cette phrase vous l’avez entendu sur l'antenne d'RCI. Des mots provenant d’une urgentiste du CHU de Pointe-à-Pitre désabusée face à l’ampleur des événements que vit l’hôpital. Ce mercredi, l’ARS réagit et tient à démentir cette information.
Les propos n'ont pas tardé à circuler jusqu'au coeur du milieu des acteurs de la santé en Guadeloupe.
"Les gens meurent tous les jours ! " ou encore "nous on travaille l'humain, eux ils n'ont jamais eu de personnes mourantes en main !", des phrases que vous avez pu entendre en début de semaine sur l'antenne d'RCI ainsi que sur le site internet de la radio. Des mots issus de la bouche d'une urgentiste du CHU de Pointe-à-Pitre, complètement désabusée face à l'ampleur de la situation de crise que le vit le CHU depuis plus de deux ans maintenant.
"En 2016, nous avions pour toute la Guadeloupe, 2995 décès. En 2017, donc l'année où s'est produit l'incendie, nous avions 2860 décès et en 2018, 2972 décès donc on est même en en deçà du nombre révélé en 2016."
Après de telles déclarations, les services de l'ARS se devaient de réagir. Ce mercredi matin, c'est le Docteur Florelle Bradamantis, assistante auprès de la direction générale de l'ARS, qui tient à démentir ces accusations avec des données chiffrées.
Selon elle, "nous avons mis en place une surveillance. Un système qui contrôle les urgences et en particulier les décès. Il n'y a pas d'excès, c'est-à-dire qu'il n'y a pas plus de morts que d'habitude en Guadeloupe. Nous nous basons à partir d'un recueil qui est effectué à partir des mairies qui reçoivent des certificats de décès. Certificats de décès qui sont enregistrés et adressés à l'INSEE pour exploitation qui après redirige les certificats à Santé Public France. En 2016, nous avions pour toute la Guadeloupe, 2995 décès. En 2017, donc l'année où s'est produit l'incendie, nous avions 2860 décès et en 2018, 2972 décès donc on est même en deçà du nombre relevé en 2016".
Le Dr. Forelle Bradamantis en a dit plus à Eddy Planté. Extrait.