Qui en veut aux radars-tourelles de Guadeloupe ?
Un troisième radar tourelle ciblé dans la nuit de jeudi à vendredi. C'est celui de Goyave cette fois, qui a brulé vers minuit trente. Déjà l’appareil de Saint-François avait été complètement détruit il y a quelques jours, celui de Capesterre-Belle-Eau a subi une tentative mercredi soir. Les investigations de gendarmerie se poursuivent.
Qui en veut aux radars tourelles de Guadeloupe ? Après l’incendie en début de semaine de celui de Gorot Saint-François, depuis remplacé, puis celui de Goyave la nuit dernière vers minuit, face au Leader Price, la question se pose au sein des forces de l’ordre. Des enquêtes ont bien évidemment été ouvertes pour destruction de biens publics, confiées aux brigades de recherches respectives. Pas d’interpellation pour l’heure mais il s’agit de prélever le moindre indice afin d’identifier les auteurs de ces actes de vandalisme.
Le troisième ciblé en une semaine
Notez que l’appareil de Sainte-Marie Capesterre-Belle-Eau, a dans la nuit de mercredi à jeudi, failli y passer aussi. Mais le feu du pneu disposé au pied du mat, s’est éteint. Les techniciens en identification criminelle ont procédé à un constat sur les lieux jeudi matin. Cette série va-t-elle se poursuivre ? Sachant que d’autres radars, nouvelle génération viennent d’être mis en fonctionnement dans d’autres communes.
De gros risques pour les auteurs
Rappelons que les responsables de ce genre de faits encourent de lourdes peines s’ils sont retrouvés, de 5 à 7 ans de prison et plusieurs centaines de milliers d’euros d’amende. Le prix d'un radar-tourelle est de 32.000 euros. Ces dégradations répétées pourraient donc coûter cher à l'État et donc aux contribuables guadeloupéens.