Dixième braquage à main armée à la Pizza Carrée

Par 25/11/2019 - 10:11 • Mis à jour le 25/11/2019 - 10:12

Samedi soir, plusieurs hommes encagoulés et lourdement armés ont fait irruption rue José Marty dans la pizzéria tenue par Patricia Alexandre et ses employés. Les malfaiteurs sont partis avec la caisse. C'est le dixième braquage à main armée que subit l'établissement qu'aucune maison d'assurance ne veut plus prendre en charge.

    Dixième braquage à main armée à la Pizza Carrée

Il est 21h30 environ samedi soir quand les employés et les clients de la Pizza Carrée, la pizzéria située non loin du Rex et à deux pas du poste de police municipale (fermé le soir), voient arriver trois hommes encagoulés, lourdement armés, qui menacent la responsable de la pizzéria et demandent la caisse. Un troisième homme est resté dans le véhicule. La scène ne dure pas longtemps mais traumatise évidemment tout le monde. Toutefois, la Pizza carrée n'en est pas à son premier braquage à main armée. C'est le dixième depuis la création de l'enseigne. "Je suis installée ici depuis 35 ans, avant ce n'était pas comme ça. Je n'en veux pas à ces jeunes mais il faut travailler pour gagner de l'argent", confiait dimanche soir Patricia Alexandre, la patronne, déjà de retour au travail, refusant de se laisser effrayée. La responsable incite la clientèle à revenir. Stéphanie Sérac a pu la rencontrer dimanche soir avec ses employés 

 

 

Patricia Alexandre déjà séquestrée il y a six mois 

En dix braquages, la responsable indique qu'elle n'a jamais rien reçu en dédommagement. "Il manque toujours un papier ou alors ils n'ont pas de famille ces braqueurs. Je n'ai jamais rien reçu de la justice non plus", précise-t-elle. La pizzéria n'est même plus assurée depuis six mois suite à un précédent fait de violences dont la responsable a été victime. Patricia Alexandre avait alors été séquestrée pour la recette de sa pizzéria. Et maintenant que l'établissement n'est plus assuré, il est en pure perte mais la gérante refuse de baisser les bras devant l'insécurité. Selon elle, il manque des caméras de surveillance. 

 

 

 

 

 


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