La 5G pourrait perturber les prévisions météo
Et si la 5G nous empêchait de prévoir les phénomènes climatiques comme les cyclones? Les météorologues s'inquiètent.
C’est un article publié le 26 avril dernier dans la revue scientifique Nature qui a révélé l’étendue du problème.
En effet, les bandes de fréquence utilisées par la nouvelle norme de téléphonie mobile sont comprises entre 24 et 27,5 Ghz. Seulement voilà, ces bandes de fréquences empiètent sur celles qui permettent de détecter les phénomènes naturels.
Un risque pour les prévisions météo
Les météorologues s’insurgent et craignent les conséquences sur leurs prévisions.
L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique a témoigné devant une commission de la Chambre des représentants des Etats-Unis le 16 mai dernier. Selon elle, « Les satellites pourraient perdre jusqu’à 77 % des données qu’ils recueillent aujourd’hui. Ce qui entraînerait une perte de fiabilité de l’ordre de 30 % pour les prévisions météorologiques ».
La France a décidé de réguler ces fréquences
En France, l’Arcep, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes a assuré qu’une bande de garde comprise entre 24 et 25 GHz ne sera pas attribuée, par principe de précaution et que les satellites météo, situés juste en-dessous de 24 GHz, ne présentent aucun risque pour le moment. Pour éviter tout désagrément, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a tout simplement choisi de ne pas mettre aux enchères la bande de 26 GHz.
@Image NHC