Transat Café l’Or : « Hâte de tomber dans les Alizés et de se rapprocher de la Martinique » (Moane Mangattale)
Alors que les Ultim et Ocean Fifty sont tous arrivés à Fort-de-France, la Transat est désormais une course de monocoques. Les 36 binômes encore en lice en Class40 ont encore plus de 1 800 milles à parcourir. RCI a joint Moane Mangattale, à bord de « Martinique Horizon ».
À la 17ème Transat Café l’Or Le Havre Normandie, les arrivées s’enchainent sur le ponton d’honneur de Fort-de-France.
Violette Dorange et Samantha Davies terminent 6èmes, sur Initiatives-Cœur, dans la catégorie des Imoca, franchissant la ligne d’arrivée à 6h41 minutes et 12 secondes. D’autres Imoca doivent encore arriver dans la soirée et la nuit.
Une course différente pour les Class40
Dans le même temps, les 36 bateaux encore en lice dans la Class40 sur 42 engagés au départ du Havre sont encore en compétition dont « Martinique que Horizon » du duo martiniquais Jean-Yves Aglaé et Moane Mangattale.
Là, on est en plein milieu de l'anticyclone. On essaye de le couper en deux parce qu'on a la fenêtre Nord qui s'est fermée à nos yeux. La fenêtre Sud, c'est un peu compliqué d'aller direct au Sud aussi parce que l'anticyclone grossit. On a vu une petite fenêtre au milieu, donc on essaye de la couper pour essayer de rattraper un petit peu de retard sur le groupe des sudistes. Et là, on est à la bagarre avec Sotraplant qui n'est pas trop loin de nous. On l'a vu depuis ce matin. Du coup, dans le très petit temps, là, il y a 3 noeuds de vent, on avance à 2 nœuds 77. On essaye de tirer notre épingle du jeu.
La flotte Class40 aura donc connu une course très différente des trois autres classes de la course (ULTIM, Ocean Fifty et IMOCA).
Il y a d’abord eu l’escale à La Corogne pour éviter le gros de la dépression, puis le retour en course et l’heure des choix. Il s’agit ainsi de la seule catégorie où un choix stratégique majeur a scindé la flotte en deux.
« On a eu un gros soleil, ça se réchauffe »
Mais, pour Moane Mangattale, le moral reste au beau fixe.
À bord, ça se passe bien. Là, Jean-Yves est en train de manger des petites pâtes avec du saucisson. Tout se passe bien. On a fait tomber les couches. Du coup, là, on est pieds nus sur le bateau, short de bain, manches longues. Il n'y a pas beaucoup de soleil parce que c'est assez nuageux. Il y a des petits grains passagers, des petites brumes. Mais hier, on a eu un gros soleil, donc ça se réchauffe. C'est cool.
Même si son île natale est encore loin, elle est déjà dans sa tête , avec cette arrivée en fête à Fort-de-France.
On a hâte de tomber dans les Alizés pour enfin faire de la diagonale vers l'ouest et se rapprocher de la Martinique
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