Pour ces « aficionados », « jamais sans mon Tour Cycliste de Martinique »

Routes barrées ou déviées, accès impossible à certaines communes à certaines heures, déplacements imposés au gré des informations distillés tout au long de la matinée, parfois de la journée, par la radio...

Pour certains, le Tour Cycliste de Martinique, c'est un véritable enfer.

Sur les réseaux, depuis son départ le 4 juillet, beaucoup pestent et critiquent la course, enfin surtout les embouteillages qu'elle occasionne partout où elle passe. Et pour cela, le parcours des étapes est scruté au détail près.

Mais, pour d'autres, ces désagréments sont bien peu de choses à côté du plaisir partagé à vivre ces 10 jours au bord des routes, au plus près des coureurs, même s'il s'agit de les voir passer furtivement.

Au plus près du Tour 

Impossible de rater ces amateurs de vélo, prêts à parcourir des kilomètres dès les premières heures du jour pour justement… éviter les bouchons. Et se positionner.

Pour certains, une « folie », mais pour eux : une véritable passion.

Charles, 50 ans, originaire de Basse-Pointe, lors de la première étape se réjouit de voir que « c’est bien organisé »

Surivan, 17 ans, a dû venir travailler à pied. Pourtant, il voit les choses du bon côté :
 

C’est le Tour cycliste… Prépare-toi, prends ton gobelet et tu profites... Faut pas râler, c’est comme ça, c’est la vie.

Comme lui, cette année encore, la foule martiniquaise est au rendez-vous du Tour à vélo, aux premières loges de ce spectacle et de la lutte des favoris à la victoire finale.

Trouver l'emplacement idéal

Glacières, repas, chaises de camping… il ne manque plus qu’un petit coin d’ombre sous un arbre ou dans un abribus avec un peu de vent frais, pour que toutes les conditions soient réunies.

Une belle matinée, radio allumée (RCI bien sûr), pour suivre la course du jour en famille.

À RETROUVER La Rubrique du Tour Cycliste de Martinique 2025

Pour d’autres, c'est plutôt l'arrivée qui est privilégiée, à proximité des chapiteaux installés par les communes, afin de vivre l'effervescence du sprint final et, espérer le sacre d’une espoir du cyclisme martiniquais. 

Quoiqu'il en soit, chaque arrivée, se termine par les vivas de la foule. Et, bien sûr, que le meilleur gagne ! 

À ECOUTER Et vous, vous faites comment avec les embouteillages ? Le reportage d'Axel Tones 

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