Une semaine pour découvrir les métiers du numérique et les formations
La Semaine des métiers du numérique, qui se tient sur le territoire de la Cacem, est l’occasion de mettre en lumière les métiers du numérique, qui offrent de véritables opportunités en Martinique, où les besoins sont réels.

La Semaine des métiers du numérique, qui en est à sa 7ème édition, se tient dans différentes agences de France travail et de la Milcem, mais aussi avec un « numéritruck », qui était lundi à Schoelcher et mercredi au lycée d'acajou 1, au Lamentin.
L’occasion de mettre en valeur les métiers du numérique et leurs diversités.
L’objectif de cette semaine est aussi de susciter l’intérêt du public pour ces métiers et de renseigner sur les possibilités de formation.
Des besoins sur le territoire
James Ozier-Lafontaine, conseiller numérique à la Milcem, revient sur l’intérêt de s’intéresser à ces métiers dits du numérique :
Il y a un réel besoin. Il y a un certain retard, ce qui est logique parce qu'on n'a pas les mêmes moyens. Mais des formations s’ouvrent régulièrement. On en a eu une assez complète au niveau audiovisuel. Plein de voies s'ouvrent au niveau numérique, plein de métiers. On a besoin de web développeurs, de personnes qui créent aussi des applications. On a des besoins dans la communication à tous les niveaux, que ce soit du front, ou tout ce qui est création de logiciels.
Maxime Cuvillier, formateur en marketing digital et intelligence artificielle, dispense depuis quelques semaines des sessions de formation d’une semaine dans le marketing digital et l’intelligence artificielle en Martinique. Pour lui, sur le marché du marketing digital, il y a tout à faire sur le territoire :
Il y a beaucoup d'entreprises qui ont des réels besoins sur ne serait-ce qu'avoir un site Internet, être présents sur les réseaux sociaux, etc. Et donc forcément, il y a un marché à prendre pour toute personne qui souhaite se former, intégrer un pôle marketing dans une entreprise ou même se lancer en freelance. Quand on cherche un restaurant, par exemple, on se rend compte que beaucoup n'ont pas forcément de site Internet, n'ont pas forcément une présence en ligne qui est très développée. Selon nous, c'est une réelle opportunité, justement, pour la Martinique et pour les personnes qui souhaitent se mettre à niveau ou en tout cas, monter en tout cas, monter en compétence en marketing digital pour pouvoir palier à cette problématique. Il n'y a pas forcément de prérequis de base. On voit vraiment l'intégralité des différents piliers du marketing digital, aussi bien la création de sites Web que la gestion des réseaux sociaux avec la création de contenu, que la publicité en ligne sur Meta, Google, etc. Et derrière, on vient toujours ajouter des connaissances et de la technique basées sur l'intelligence artificielle, avec ChatGPT, notamment, et d'autres outils qui sont bien spécifiques aux différents piliers du marketing digital.
A la rencontre des jeunes
James Ozier-Lafontaine précise que la Semaine des métiers du numérique se tient sur tout le territoire de la Cacem avec un rendez-vous chaque jour dans un lieu différent :
Celui de mardi a été annulé à Fort-de-France, mais sinon chaque jour, on reçoit des jeunes, on leur montre les possibilités des métiers du numérique et on leur prodigue des conseils.
Sara fait partie de ces jeunes venues chercher un complément d'information sur les métiers du numérique. Mais elle a déjà une idée bien précise en tête :
On nous a présenté des métiers. Il y avait le choix, plusieurs catégories et dans ces catégories, il y avait plusieurs métiers. Par exemple la vente, la logistique, de l'art, mais aussi l'agriculture, la gastronomie… J'ai toujours été à l'aise avec le digital et je m'y intéresse de plus en plus, surtout tout ce qui est design, graphisme, infographie (création de logo, identité de marque, poster..). Et pour de l'événementiel aussi.
Une immersion via le numérique
Au cours de cette semaine, il s’agit aussi de découvrir des métiers plus traditionnels à l’aide du numérique, comme l’explique Astrid Albin, conseillère entreprise à l’agence France Travail du Lamentin :
Un casque de réalité virtuelle permet à une personne de visualiser à 360 un métier qu'elle a choisi. Elle sélectionne un domaine, puis un métier et ensuite un professionnel qui parle de sa fonction et qui lui montre un peu comment ça se passe. Par exemple, on a eu une jeune fille qui a choisi infirmière en puériculture et donc il y avait des enfants qui couraient autour d'elle. Elle était obligée de se retourner un peu partout puisque l'infirmière lui montrait l'espace, les enfants et un peu toutes les différentes tâches qu'elle faisait. Cela permet aux demandeurs d'emploi, par le biais du numérique, d'être en immersion plutôt que d'aller directement voir un employeur. Parfois, c'est difficile de trouver un employeur qui accepte de faire découvrir son métier. En fait, il a une première vue via le numérique sur le métier. Il peut savoir si ça l'intéresse vraiment. Ce qui lui permet ensuite de démarcher des employeurs ou sinon d’essayer d'autres métiers.
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