A Schœlcher, plus de 30 organismes mobilisés autour des enjeux du logement
La 3ème édition de la Journée du logement a eu lieu hier (mercredi 17 septembre), à Schœlcher. Plus de trente organismes étaient présents pour informer sur les questions de réhabilitation, d’insalubrité, d’indivision ou de rénovation énergétique.
Le palais des congrès de Madiana, à Schœlcher, a accueilli, hier (mercredi 17 septembre), la 3ème édition de la Journée du logement.
Plus de trente organismes étaient présents pour répondre à toutes les questions portant sur la rénovation, la réhabilitation, les aides, les dispositifs, la succession, l’habitat social…
A travers des conférences pour sur les stands des exposants, professionnels et particuliers ont pu échanger.
La rénovation
La DEAL était en charge, pour la préfecture, de l’organisation de cet événement. Pour sa directrice, Stéphanie Mathey,la priorité, c’est la rénovation de l’habitat.
Pour moi, l'enjeu, c'est la réhabilitation du parc social aussi, mais principalement du parc privé. Il faut redonner plus de vie dans les centres-villes. Et ça, ça passe par la requalification des espaces publics et par la réhabilitation du bâti, par la réoccupation. Il y a quand même 33 000 logements insalubres, vacants. Et potentiellement, il y a 13 000 demandeurs de logements. Je crois qu'il y a un appareillement à faire.
L’indivision
Les visiteurs ont été nombreux à arpenter les allées, comme ce couple venu se renseigner sur l’indivision.
On est venu pour en savoir plus sur les aides pour rénover et pour les économies énergétiques, mais surtout pour l'indivision. Beaucoup de Martiniquais sont partis, ont quitté l’île, et pour retrouver toutes les personnes concernées par une indivision, c'est difficile. Souvent, on est à la deuxième ou troisième génération et pour retrouver tout le monde et s'emparer de ce dossier, c'est compliqué. Justement, on vient se renseigner sur la façon dont on peut aborder le problème. Tout le monde se désintéresse du sujet. Il y a des terrains qui sont là, il y a une vieille maison qui est là. Chacun a construit sa vie, on ne s’en occupe pas, mais je pense qu'à un moment donné, il faut s'y mettre.
A ECOUTER Ce visiteur venu faire le point sur les nombreuses aides et dispositifs
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