Le trafic maritime de passagers des "Vedettes Tropicales" a repris dans la rade de Fort-de-France
Par Stage
08/03/2016 - 22:07
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Les usagers des navettes maritimes assurant la liaison entre Fort-de-France et les Trois Ilets ont retrouvé leurs bateaux aux horaires habituels ce mardi 8 mars 2016. Les "Vedettes Tropicales" et le Grand Port Maritime de Martinique ont en effet trouvé un début d’accord. Suite au litige qui les opposait, les vedettes n’avaient pas pris la mer la veille.
Les "Vedettes Tropicales" ont repris un fonctionnement normal entre
Fort-de-France et les Trois Îlets ce mardi 8 mars 2016. La veille, en
raison d'un litige avec les responsables du Grand Port Maritime de la
Martinique (GPMM), la société avait suspendu ses navettes trans-rade.
Charles Conconne, le gérant de la société, reprochait aux autorités portuaires de ne pas tenir leurs promesses d'extension des bureaux de l'entreprise et l'augmentation du loyer. En plus, les questions du quotidien de l'entreprise, tels que le déplacement de la cuve de carburant et le fonctionnement du portail électronique, installé récemment, étaient également à l'origine du conflit.
Une réunion de négociation s'est tenue à l'hôtel de la Collectivité Territoriale de Martinique (la CTM) lundi soir. Les deux parties sont parvenues à trouver un accord permettant la reprise du service.
"On a trouvé un accord sur des litiges que nous avions. Je pense qu'il n'y a pas de risque d'arrêt des navettes", a estimé Charles Conconne à la suite de cet accord.
Du côté du président du directoire du GPMM, Jean-Rémy Villageois, on est plus nuancé.
"Ce qui est gagné, c'est le départ. On a pris une bonne direction. Maintenant ces questions-là, il faut les vérifier, toutes les semaines, tous les mois".
Médiateur dans ce conflit, en tant que conseiller exécutif de la CTM en charge des transports, Louis Boutrin a souligné que les obligations de service public devaient être respectées.
"Nous estimons qu'aujourd'hui le délégataire a des obligations de service publique et il doit s'en tenir. Il n'est pas normal que les lycéens, les collégiens, les usagers qui ont pris le matin les Vedettes pour venir vers la capitale se trouvent en quelque part victimes, prisonniers d'un conflit auquel ils sont étrangers. Nous avons rappelé les uns et les autres à leurs obligations".
Veranika Chyhir avec Sandrine Huillet.
Charles Conconne, le gérant de la société, reprochait aux autorités portuaires de ne pas tenir leurs promesses d'extension des bureaux de l'entreprise et l'augmentation du loyer. En plus, les questions du quotidien de l'entreprise, tels que le déplacement de la cuve de carburant et le fonctionnement du portail électronique, installé récemment, étaient également à l'origine du conflit.
Une réunion de négociation s'est tenue à l'hôtel de la Collectivité Territoriale de Martinique (la CTM) lundi soir. Les deux parties sont parvenues à trouver un accord permettant la reprise du service.
"On a trouvé un accord sur des litiges que nous avions. Je pense qu'il n'y a pas de risque d'arrêt des navettes", a estimé Charles Conconne à la suite de cet accord.
Du côté du président du directoire du GPMM, Jean-Rémy Villageois, on est plus nuancé.
"Ce qui est gagné, c'est le départ. On a pris une bonne direction. Maintenant ces questions-là, il faut les vérifier, toutes les semaines, tous les mois".
Médiateur dans ce conflit, en tant que conseiller exécutif de la CTM en charge des transports, Louis Boutrin a souligné que les obligations de service public devaient être respectées.
"Nous estimons qu'aujourd'hui le délégataire a des obligations de service publique et il doit s'en tenir. Il n'est pas normal que les lycéens, les collégiens, les usagers qui ont pris le matin les Vedettes pour venir vers la capitale se trouvent en quelque part victimes, prisonniers d'un conflit auquel ils sont étrangers. Nous avons rappelé les uns et les autres à leurs obligations".
Veranika Chyhir avec Sandrine Huillet.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.