La "4G" dans les DROM-COM en 2016 ?
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
03/02/2016 - 00:02
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:25
Martinique
Cela fait bien plus d'un an qu'on attendait ce top-départ chez les opérateurs téléphoniques mobiles outre-mer. L'ARCEP (autorité de régulation des communications électroniques) a invité ce mardi 2 février 2016, par voie de communiqué, les acteurs de téléphonie mobile à déposer des candidatures pour l'obtention de fréquences 3G et 4G Outre-mer. Ils ont un peu plus de trois mois pour le faire.
Les opérateurs mobiles de Guadeloupe, Guyane, Martinique,
Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Mayotte et Réunion
ont jusqu'au 10 mai 2016 pour déposer auprès de l'ARCEP (l'autorité de
régulation des communications électroniques et des postes) des dossiers de
candidatures pour l'obtention de fréquences 3G et 4G.
Enfin ! Car de nombreux opérateurs étaient depuis plus d'un an dans les starting-blocks. Certains, à l'instar d'Orange Caraïbes, avaient même obtenu une autorisation d'expérimentation afin d'être près pour le jour "J". En l'occurrence, le lancement des appels à candidature.
Après plusieurs mois d'atermoiements, en raison entre autres d'un changement de présidence à la tête de l'ARCEP, l'instance de régulation s'est tournée vers le Gouvernement qui lui a donné son feu vert vendredi dernier 29 janvier 2016 pour ouvrir la période de dépôts de candidature.
Sous le titre "Très Haut Débit Mobile Outre-Mer", le communiqué publié ce mardi 2 février 2016 par l'ARCEP sur son site internet précise les détails techniques de cet appel à candidatures.
Pas plus de 4 opérateurs par zone
A l'exception de Mayotte et de la Réunion où l'exploitation commerciale est encadrée et fixée au 1er décembre 2016, en raison du "jeu concurrentiel" ; la date d'ouverture des services 4G pourra intervenir dans le courant de l'année 2016 pour ce qui est des 5 autres territoires de la zone Caraïbes-Guyane.
L'ARCEP ne précise pas quand exactement. On sait néanmoins qu'elle a théoriquement jusqu'à 8 mois pour trancher.
Mais on suppose que ça ira vite d'autant que la 4G aux Antilles fait figure de vieux serpent de mer et que le délai de dépôt de candidatures est assez court, moins de 4 mois.
Ajoutez à cela que les Antilles françaises font figure de parents pauvres en matière de très haut débit mobile dans la Caraïbe. L'île de la Dominique et celle d'Antigue ont déjà la "4G".
On sait en revanche que seul 4 opérateurs seront désignés par territoire et selon 5 critères de sélection non financiers, au nombre desquels l'aménagement numérique du territoire, l'emploi et l'investissement.
Reste que chez Orange Caraïbes, l'ouverture des candidatures pour la 4G est accueillie avec satisfaction. Les investissements réalisés et expérimentés ces derniers mois dans des zones à forte densité de population sont prometteurs.
Satisfaction partagée chez Digicel où cet appel à candidature était attendue avec impatience. Chez cet opérateur des investissements ont été faits pour mettre en place le très haut débit mobile. "Nos équipes étaient un peu frustrées de ne pas pouvoir utiliser pleinement cette nouvelle technologie", reconnaît un responsable de la communication.
Combien d'opérateurs se porteront candidats pour la 4G ? Outre les candidats déclarés, il n'est pas exclu que d'autres opérateurs se présentent sur la ligne de départ.
Quid de free mobile par exemple ? L'hypothèse d'une venue de la marque de Xavier Niel aux Antilles revient de temps en temps. C'était déjà le cas en juillet 2015 suite à la décision de l'ARCEP de retirer ses licences mobiles à trois opérateurs ultramarins.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci
Enfin ! Car de nombreux opérateurs étaient depuis plus d'un an dans les starting-blocks. Certains, à l'instar d'Orange Caraïbes, avaient même obtenu une autorisation d'expérimentation afin d'être près pour le jour "J". En l'occurrence, le lancement des appels à candidature.
Après plusieurs mois d'atermoiements, en raison entre autres d'un changement de présidence à la tête de l'ARCEP, l'instance de régulation s'est tournée vers le Gouvernement qui lui a donné son feu vert vendredi dernier 29 janvier 2016 pour ouvrir la période de dépôts de candidature.
Sous le titre "Très Haut Débit Mobile Outre-Mer", le communiqué publié ce mardi 2 février 2016 par l'ARCEP sur son site internet précise les détails techniques de cet appel à candidatures.
Pas plus de 4 opérateurs par zone
A l'exception de Mayotte et de la Réunion où l'exploitation commerciale est encadrée et fixée au 1er décembre 2016, en raison du "jeu concurrentiel" ; la date d'ouverture des services 4G pourra intervenir dans le courant de l'année 2016 pour ce qui est des 5 autres territoires de la zone Caraïbes-Guyane.
L'ARCEP ne précise pas quand exactement. On sait néanmoins qu'elle a théoriquement jusqu'à 8 mois pour trancher.
Mais on suppose que ça ira vite d'autant que la 4G aux Antilles fait figure de vieux serpent de mer et que le délai de dépôt de candidatures est assez court, moins de 4 mois.
Ajoutez à cela que les Antilles françaises font figure de parents pauvres en matière de très haut débit mobile dans la Caraïbe. L'île de la Dominique et celle d'Antigue ont déjà la "4G".
On sait en revanche que seul 4 opérateurs seront désignés par territoire et selon 5 critères de sélection non financiers, au nombre desquels l'aménagement numérique du territoire, l'emploi et l'investissement.
Reste que chez Orange Caraïbes, l'ouverture des candidatures pour la 4G est accueillie avec satisfaction. Les investissements réalisés et expérimentés ces derniers mois dans des zones à forte densité de population sont prometteurs.
Satisfaction partagée chez Digicel où cet appel à candidature était attendue avec impatience. Chez cet opérateur des investissements ont été faits pour mettre en place le très haut débit mobile. "Nos équipes étaient un peu frustrées de ne pas pouvoir utiliser pleinement cette nouvelle technologie", reconnaît un responsable de la communication.
Combien d'opérateurs se porteront candidats pour la 4G ? Outre les candidats déclarés, il n'est pas exclu que d'autres opérateurs se présentent sur la ligne de départ.
Quid de free mobile par exemple ? L'hypothèse d'une venue de la marque de Xavier Niel aux Antilles revient de temps en temps. C'était déjà le cas en juillet 2015 suite à la décision de l'ARCEP de retirer ses licences mobiles à trois opérateurs ultramarins.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci
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