L'Etat s'engage dans la lutte contre les sargasses
Par Thibault RODRIGUE
12/06/2015 - 13:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Martinique
Une grande table ronde a eu lieu en Préfecture hier, pour faire le point sur la réponse de l’Etat aux échouages, massifs d’algues sargasses. L'Etat va débloquer des fonds pour la lutte contre les sargasses. 3,6 millions d’euros seront débloqués pour faire face au phénomène. L’annonce a été faite hier après-midi, lors d’une réunion en préfecture avec l’ensemble des acteurs concernés.
Pour venir en aide aux communes, sinistrées pour certaines depuis août
dernier… Les services de l’état ont débloqué plusieurs enveloppes pour
fournir une réponse concrète aux différentes problématiques que posent
les algues.1 million 700 mille euros pour la création, notamment, de
brigades vertes qui ramasseront les algues. 1 million 500 mille euros,
pour les projets lauréats de l’appel à projets lancé par l’ADEME. Deux
autres fonds seront débloqués. 200 mille € pour la surveillance de
l’impact des sargasses sur l’air 200 mille € pour l’acquisition
d’équipements pour les petites communes.
Une annonce qui intervient à temps selon Jean Frantz Cauver. Le premier vice-président de Cap Nord. Selon lui, il y a urgence : "Il nous faut des camions, des tractopelles, des pelles, des brouettes, des bateaux semi-rigides... On nous a promis qu'on aurait l'argent très rapidement. Il me plait à penser que le Préfet ne s'engagerait pas si il n'avait pas actuellement les moyens de le faire. C'est quand même l'Etat, et la Martinique est le prolongement de la France. Alors espérons bien que ce qu'on nous a promis ce soir sera très vite mis en place et que nous pourrons avoir la finance nécessaire pour pouvoir acheter le matériel et travailler convenablement."
Thibault Rodrigue
Une annonce qui intervient à temps selon Jean Frantz Cauver. Le premier vice-président de Cap Nord. Selon lui, il y a urgence : "Il nous faut des camions, des tractopelles, des pelles, des brouettes, des bateaux semi-rigides... On nous a promis qu'on aurait l'argent très rapidement. Il me plait à penser que le Préfet ne s'engagerait pas si il n'avait pas actuellement les moyens de le faire. C'est quand même l'Etat, et la Martinique est le prolongement de la France. Alors espérons bien que ce qu'on nous a promis ce soir sera très vite mis en place et que nous pourrons avoir la finance nécessaire pour pouvoir acheter le matériel et travailler convenablement."
Thibault Rodrigue
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