[EN IMAGES] Après l'incendie de sa maison au Lamentin, un grand élan de solidarité pour Marie-Laure, 98 ans

Par 18/11/2025 - 12:25 • Mis à jour le 19/11/2025 - 07:28

Marie-Laure, 98 ans, avait tout perdu dans l'incendie de sa maison le 19 avril dernier. Une maison remplie des souvenirs d'une vie ravagée par les flammes mais qui est sur le chemin de la renaissance grâce à une belle solidarité et une cagnotte leetchi.

    [EN IMAGES] Après l'incendie de sa maison au Lamentin, un grand élan de solidarité pour Marie-Laure, 98 ans

Après les larmes, c'est le sourire qui est de rigueur pour Marie-Laure. Elle regarde avec fierté cette maison rénovée dans laquelle elle espère attendre sereinement son centenaire. Mais elle sait qu'elle revient de loin.

C'est la salle à manger. Là, c'est le salon. On a refait la peinture. On a refait tout. On n'a pas payé beaucoup de choses pour la réparation.

Cette petite visite est possible grâce à la détermination de ses enfants qui ont, bout à bout, reconstruit ce que le feu avait pris. Pour y arriver, ils ont pu compter sur la solidarité de quelques artisans comme le dévoile Yolaine, sa fille.

Nous avons pu trouver des artisans qui ont été conciliants aussi pour nous accompagner, notamment en maçonnerie, et en peinture aussi, pour finaliser le projet, pour la mettre un petit peu à son goût. Mais ce n'était pas si facile de la faire accepter. 80 mètres carrés par rapport à ce qu'elle avait.

Aller de l'avant

Accepter une plus petite surface n'a pas été le plus compliqué pour Marie-Laure qui admet qu'à son grand âge, elle peut vivre dans le nouvel espace. 

Maintenant, je me sens très heureuse. La maison n'est pas aussi grande. Ça ne me fait rien. J'ai pas besoin de la grandeur de cette maison non plus. Parce que vu mon âge avec ça, j'en ai presque trop. J'attends mes 100 ans. J'ai 98 ans, et mes 100 ans ce sera dans ma maison.

À ECOUTER Le reportage d'Ines Khiari

Pour arriver à cette résilience, Marie-Laure a dû mener un travail de deuil car certaines choses ne peuvent pas être réparées par les travaux. La maison représentait le travail de toute une vie.

Les chambres des enfants. Tout est brûlé. Que voulez vous, ce n'est pas la peine de calculer ça. C'est fait. Mais c'est sûr que travailler 90 ans pour se voir dans un état pareil à 98 ans, vous savez, c'est pas facile.

Désormais, Marie-Laure pourra voir filer les jours dans une maison, certes plus petite, mais bien debout pour l'abriter jusqu'à son centenaire et au-delà. 


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