Elisabeth Born annonce l’interdiction prochaine de la « Puff »
À la veille de la rentrée, la Première ministre annonçait l’interdiction prochaine de la puff, cette cigarette électronique jetable qui a un certain succès auprès des jeunes.
Puff est un mot anglais que l’on traduit par « bouffée ou taffe ». Ces cigarettes électroniques jetables sont très populaires chez les adolescents et les jeunes, ils sont nombreux à l’avoir déjà expérimenté. Elle coûte entre 6 et 10 euros et son petit gabarit et son design ludique plaisent beaucoup. A usage unique, elle diffuse des arômes sucrés ou fruités, des parfums qui rappellent ceux des confiseries.
On peut en trouver facilement dans les magasins spécialisés, chez les buralistes, sur les présentoirs de certaines enseignes à petits prix et sur les réseaux sociaux. Cependant, cette cigarette électronique jetable représenterait un danger pour le jeune public en termes d’addictions.
Les puffs vont-elles disparaître définitivement du marché français ? C’est en tous cas le souhait de la Première ministre. Dimanche, Elisabeth Borne a annoncé la volonté du gouvernement de prendre des mesures pour l’interdire. Un avis qui ne fait pas l’unanimité auprès des jeunes.
Un mécanisme de l’addiction
Selon Louis Léonce Lecurieux Laferronay, médecin-chef de service d’addictologie au centre hospitalier de Saint-Esprit, la mesure d’interdiction annoncée est une bonne chose :
Sur le plan comportemental, disons que c'était une façon d'entrer dans le mécanisme de l'addiction, puisque c'est une façon de consommer qui rappelle la consommation non seulement du tabac, mais d'autres produits illicites, même si ça n'induit pas les mêmes problèmes au niveau psychotrope. Mais sur le plan comportemental, ça peut inciter le jeune à passer à d'autres formes de fumée et d’addiction.
Cette mesure préventive pourrait donc éviter ce qu’on appelle « le modeling » chez les jeunes.
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