Distribution de produits alimentaires et d’hygiène aux étudiants précaires à Fort-de-France
Une nouvelle opération a été menée à destination des étudiants précaires. En fin de semaine dernière, une vingtaine d’entre eux ont reçu des paniers contenant des denrées alimentaires et des produits d’hygiène.
Dans le cadre de la deuxième édition de l’opération « Se an lanmen ka lave lot », une grande collecte de produits de première nécessité a été réalisé au Téyat Otonom Mawon de Fort-de-France, en début de semaine dernière.
Vendredi (28 février), une vingtaine d’étudiants ont bénéficié de la distribution de denrées alimentaires et de produits d’hygiène.
L’action a été initié par le conseil local de santé mentale de la ville de Fort-de-France et ses partenaires : l’ACISE Samusociale, Soulajé Difikilté Fréw, Coup de Pouss, Espace jeunesse et Dynamique foyalaise.
« La vie est un petit peu chère »
Les bénéficiaires viennent du Mali, d’Algérie ou encore du Togo. Souvent éloignés de leur famille, ces étudiants peine à joindre les deux bouts.
A ECOUTER Leurs témoignages au micro de Mégan Bourdon-Cohen
« Des étudiants en difficulté »
Peggy Charles, élue à la ville de Fort-de-France et déléguée à la santé mentale, en a dit plus sur la genèse de cette opération et son déroulement :
Nous avons été mis en alerte par un partenaire du CLSM concernant la situation d'étudiantes en difficulté que nous avons rencontrées. Elles nous ont fait part de leurs difficultés au quotidien. Nous leur avons distribué au moins une dizaine de paniers alimentaires. Et après, nous nous sommes mis en réflexion en nous demandant comment mieux aider ces personnes. L'objectif, c'est que ces étudiants puissent toquer le CCAS quand il faut et que le CCAS puisse toquer aussi d'autres partenaires afin qu'il y ait vraiment un maillage mis en place pour pouvoir donner des réponses en adéquation avec ces problématiques.
« Une précarité alarmante »
Des responsables d’associations étaient également présents pour récupérer les denrées qu’ils distribueront ensuite aux étudiants, à l’image de Carine Chinon, vice-présidente de l’association des étudiants sages-femmes Antilles-Guyane :
Le CCAS de Fort-de-France nous a invités. On avait déjà eu des dons grâce à lui au mois de décembre. On avait sollicité son aide par rapport à des petits soucis avec les bourses qui n'arrivaient pas. Donc du coup, on s'est retrouvé dans des situations de précarité alarmante. On n'ose pas forcément demander de l'aide. A l'école de sages-femmes, ce sont souvent les étudiantes qui viennent de l’extérieur qui ont sollicité de l'aide. Elles sont loin de leur famille et ont des charges plus importantes, notamment des loyers à payer.
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