Courses de chevaux sur la plage, Sainte-Marie perpétue la tradition

Comme chaque année lors de la fête patronale de Sainte-Marie, les traditionnelles courses de chevaux, mulets et poneys sont organisées, le 15 août, sur la plage.

A l’heure où certains profitent des sorbets, des barbes à papa, des manèges ou encore des chichis, d’autres s’installent afin de profiter d’un spectacle culturel, les pieds dans le sable.

L’emblème de la ville

Ces courses sont un véritable emblème depuis plus de 90 ans pour cette ville qui est la seule en Martinique à perpétuer cette coutume.

Cette vitrine est une fierté pour les Samaritains et une belle découverte pour les personnes venues profiter du spectacle.

A ECOUTER Ces réactions de spectateurs conquis par cette manifestation

Daniel Eliazord, chargé du service vie associative et fête de la ville de Sainte-Marie, explique que ces courses perdurent depuis plus de 98 ans.

Il y a des gens qui viennent de partout pour ces courses de chevaux et de poneys au bord de mer. Des fois, elle n’est pas toujours très accueillante et chevaux et cavaliers doivent faire avec. Il faut gérer le cheval, la mer et son état.

Ces courses de chevaux font parties intégrantes de l’héritage des Martiniquais qui s’efforcent de le faire vivre génération après génération.

Medhi, 16 ans, s’est pris de passion pour l’équitation et les courses.

En ce moment, je suis à l’école des jockeys en Métropole. Là, je suis en vacances et je rentre chaque année pour le 15 août. Pour moi, c’est une tradition et si nous, les jeunes, ont ne la perpétue pas, qui va le faire ? Sinon, elle va finir par s’éteindre.

Son ancien entraîneur, Raymond Sainte-Rose, tient vraiment à transmettre cet héritage aux jeunes de son club.

Cela me tient à cœur. Vous voyez le public, l’engouement qu’il y a autour. Il faut transmettre.

Malgré les difficultés, Patrick Bilvain, président de l’association les sabots dans le sable, essaye de transmettre sa passion au mieux aux jeunes cavaliers.

Moi, j’aime ça. Même si je rencontre des obstacles, mais quand je vois les jeunes qui viennent vers moi et le public qui est très content de ce spectacle, j’essaie de me battre pour rester.