Chlordécone : une marche solidaire relancée depuis Versailles pour sensibiliser et récolter des fonds
Trois ans après avoir parcouru 900 kms à pied, Lilith et Chacha repartent sur les routes hexagonales pour une nouvelle marche de sensibilisation sur le scandale du chlordécone. Le départ est prévu le 2 août depuis Versailles, avec un objectif clair : récolter 10 000 euros pour le collectif des ouvriers agricoles empoisonnés par les pesticides.
Après une première marche de 900 kilomètres entre la région parisienne et Toulouse en 2022, Lilith et Chacha reprennent leur engagement militant. Cette fois, leur périple les mènera de Versailles à la Bretagne.
Ils seront accompagnés d’une voiture balai, et surtout, soutenus par plusieurs collectifs militants.
Une démarche solidaire
De passage en Martinique, Lilith a expliqué les nouveautés de cette édition:
Nouveau challenge, oui. Encore mieux préparés que la première fois, puisque cette année, nous avons une voiture balai qui nous permettra de nous délester de nos sacs et pouvoir marcher librement. Nous sommes en plus rejoints par des collectifs en hexagone comme Extinction Rébellion et les Soulèvements de la Terre, la Confédération paysanne qui était là sur la première marche aussi, le collectif Vietnam Dioxine qui n'était pas là sur la première marche, mais qui nous relaiera à travers les challenges que nous allons proposer.
Avec leurs soutiens, ils se sentent prêts à relancer cette marche.
Donc mieux accompagnés, avec une superbe équipe qui est très motivée pour lancer cette marche. Et en plus, on décline cette année sur plusieurs formats. Donc en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, on créera le challenge Marches solidaires, Un pas pour nos terres.
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10 000 euros à récolter
L’initiative, largement relayée sur les réseaux sociaux et par les associations locales, vise à collecter 10 000 euros. Ces fonds seront reversés au collectif des ouvriers agricoles empoisonnés par les pesticides qui lutte pour la reconnaissance, l’indemnisation et la justice.
Son président, Yvon Sérénus, soutient sans réserve cette mobilisation :
Il faut continuer ce travail car la question de l'empoisonnement du peuple martiniquais et guadeloupéen est toujours à l'ordre du jour. On le sait, le chlordécone est persistant et permanent. C'est un travail vraiment de longue haleine. Ce n'est pas un travail conjoncturel, c'est un travail structurel qu'on est en train de mettre en place.
En parallèle de la marche en France hexagonale, la marche sera ainsi relayée en Martinique et en Guadeloupe.
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