Certains sinistrés de Sainte-Marie pourront retourner dans leurs maisons
Presque deux ans après les fortes pluies qui ont provoqué d'importants glissements de terrain dans le nord atlantique, les habitants de Sainte-Marie ne sont pas tous logés à la même enseigne au regard du rapport du BRGM.
La réunion prévue mardi avec l’association des sinistrés de Sainte-Marie a enfin pu avoir lieu ce matin. La rencontre s'est déroulée la cantine de Belle-Etoile à Sainte-Marie avec des représentants des services de la DEAL et de la ville.
Les conclusions des études géotechniques tant attendues ont pu être présentés. Deux ans après les intempéries de novembre 2020, certains sinistrés pourront retourner chez eux.
"Il y a un découpage en deux zones qui a été fait par le BRGM", explique Agnès Léry, présidente de l'association des sinistrés de Sainte-Marie.
"Il y a une zone où la menace est faible. Il n'y a pas de danger grave et imminent. Les habitants de cette zone pourront retrouver leurs maisons. Cela représente aussi bien pour Epineux que Desroses, une quarantaine de personnes", précise-t-elle.
Une seconde zone a été déterminée par les experts.
"C'est une zone orange où il y a du glissement qui est encore mesuré. Des études complémentaires seront conduites pour savoir à quelle profondeur se trouve le glissement et si il est irrémédiable. Une cinquantaine de sinistrés sont concernés", relate Agnès Léry.
Cette zone n'est pas habitable au moins jusqu'à la publication des études complémentaires. Les parties prenantes doivent également réfléchir à la possibilité d'effectuer des travaux de confortement et comparer leurs coûts avec de probables acquisitions amiables des biens.
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