[VIDEO] Alexandre Ventadour : « La concentration des acteurs est une des solutions pour lutter contre la vie chère en Martinique »
Depuis le 1er septembre, la question du coût de la vie en Martinique est au coeur des débats publics. Suite à la mobilisation contre la vie chère menée par le RPPRAC,, Alexandre Ventadour, Président de la Commission Attractivité, Développement économique, Numérique et Tourisme à la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), propose des pistes de réflexion.
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Après les mobilisations contre la vie chère en Martinique, Alexandre Ventadour se montre optimiste quant à la possibilité de réduire ces coûts, bien que l’alignement des prix sur ceux de la métropole lui semble irréaliste.
« Aligner les prix en Martinique, c'est impossible »
Malgré les revendications du mouvement contre la vie chère, certaines demandes ne sont pas forcément réalisables.
Dans le contexte économique spécifique de la Martinique, Alexandre Ventadour exprime des réserves.
En métropole, il existe déjà un écart de prix de 8,5 % entre différentes villes, comme Bondy et Nice, pour diverses raisons. Aligner les prix en Martinique sur une moyenne hexagonale semble non seulement impossible, mais peut-être même non souhaitable.
Selon lui, l’autonomie alimentaire devrait être encouragée pour réduire progressivement la dépendance aux importations.
Il rappelle également l’importance de l’Octroi de Mer, une taxe sur les produits importés qui vise à protéger la production locale. Ces recettes, vitales pour les collectivités, participent néanmoins à l’augmentation des prix.
Des efforts sur la continuité territoriale
Parmi les solutions avancées par le Président de la Commission, la stimulation de la concurrence figure en bonne place, notamment par la réduction du nombre d’intermédiaires dans la chaîne d’approvisionnement.
À REGARDER Les explications d’Alexandre Ventadour sur l’importance de la concentration des acteurs de la chaîne de distribution
L’ouverture aux marchés caribéens serait également une possibilité pour diminuer certains coûts. Le préfet de la Martinique, Jean-Christophe Bouvier, est d’ailleurs revenu sur cette possibilité lors de L’invité de la rédaction face à Cédric Catan.
À ÉCOUTER Un reportage de Florin Hossu
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