Rassemblés devant la CTM, les militants du RPPRAC réclament la démission de Serge Letchimy
Plusieurs membres du RPPRAC sont rassemblés devant la CTM, à Plateau Roy Cluny, depuis ce lundi matin (28 avril). Une opération pour réclamer, notamment, une nouvelle table ronde sur la vie chère.

Près d’une centaine de militants et sympathisants du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens) sont mobilisés depuis ce lundi matin (28 avril) devant la CTM, à Plateau Roy, à Cluny.
Après le refus du président du conseil exécutif Serge Letchimy d’organiser les assises de la vie chère en juin prochain, les militants se sont mis en ordre de marche.
Les manifestants réclament qu’il revienne sur sa décision et vont jusqu’à demander sa démission s’il persiste.
« Il ne veut pas travailler pour le peuple »
Les explications de Rodrigue Petitot, le président du RPPRAC :
Hier, nous sommes rassemblés au QG. Le peuple est venu en masse. Nous avons échangé sur les problèmes qui font que les choses n'avancent pas au niveau de la vie chère. Nous avons un projet qui nous tient à cœur avec les députés. Il est en train de voir le jour. Et aujourd'hui dans ce projet, on a un caillou dans la chaussure. On aura tous les députés ultramarins présents sur le territoire, des députés de France hexagonale aussi, les présidents des collectivités et d'autres qui seront présents pour une table ronde sur trois jours pour en sortir un vrai protocole, pas le simulacre qu'on a eu, pour essayer de faire avancer les choses. Et forcément, avec autant de personnes sur le territoire, il nous faut un comité de pilotage pour organiser ça. Et nous avons demandé à la ville de Fort-de-France et à la CTM, puisque la CTM est un peu l'Elysée de la Martinique, de s'investir. Et M. Letchimy a refusé en disant qu’il sera là en tant qu'observateur, mais qu'il nous laisse faire parce que, lui, il organise quelque chose en septembre. Ce monsieur a tout simplement balayé d'un revers de main cette proposition qui, même si c'est une proposition, est pratiquement une obligation puisqu’un tel événement doit forcément être chapeauté par la CTM. Donc aujourd'hui, la partie du peuple que nous représentons est venue lui demander de démissionner puisqu’aujourd’hui, on a compris qu'il ne veut pas, ce n'est pas qu'il ne peut pas, il ne veut pas travailler pour le peuple. Or, s'il a mandat, c'est pour travailler pour le peuple. S'il refuse de le faire, sa place n'est plus à la CTM.
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