Pas de répit pour SOS KRIZ durant ces vacances
Pas plus qu'à la rentrée d'ailleurs : engagée dans la prévention au suicide, l'association a maintenu ses activités. Une mission qui prouve chaque jour davantage sa nécessité ...
Ces grandes vacances ont été éprouvantes pour SOS KRIZ, mais l’association a tenu le coup. La plateforme a reçu 1 252 appels de détresse, dont 648 ont pu être traités par ses équipes. SOS KRIZ a en effet besoin de plus de bénévoles pour poursuivre sa mission dans un contexte sociétal pour le moins délétère et anxiogène, rappelle Fabienne Sainte-Rose, la directrice de l’association.
Nous avons continué à venir malgré le contexte difficile. On a connu une grosse vague de violence, donc on a des préventeurs qui avaient peur, notamment le soir. On en a d'autres qui sont partis en vacances. Une quinzaine d'entre eux est restée et nous a permis de répondre tous les jours, 24 heures sur 24, aux milliers d'appels qu'on a reçus, même si on n'a pas pu tout le temps décrocher.
Au-delà de ses bénévoles, l'association a dû payer des préventeurs pour assurer au mieux ses permanences. Car les appels de détresse sont toujours aussi nombreux, même avec la fin présumée de la crise du Covid.
Si le gouvernement parle de fin de l'abondance et appelle à un peu plus de sobriété, c'est parce que le contexte économique est difficile. On a vu les vagues de violence qui ont ravagé des familles. On a eu des accidents de la route qui ont tué des personnes. On a eu l'accident de bateau qui a endeuillé des parents, mais aussi des amis. Donc oui, c'était important que SOS KRIZ reste sur le pont.
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