Nouvelle mobilisation des dockers

Par 07/11/2014 - 07:39 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:43

Une centaine de voitures n’ont pu être déchargées jeudi à l’hydrobase de Fort-de-France. Les véhicules sont restés bloqués à l’intérieur du Poséidon Leader, un navire dédié au transport de voitures.

    Nouvelle mobilisation des dockers
Une centaine de voitures n’ont pu être déchargées jeudi à l’hydrobase de Fort-de-France. Les véhicules sont restés bloqués à l’intérieur du Poséidon Leader, un navire dédié au transport de voitures. C’est la conséquence d’un nouveau mouvement des dockers affiliés au Syndicat des travailleurs du port de Fort-de-France. Depuis le début du mois d’octobre, les dockers réclament le rétablissement d’une prime exceptionnelle. Pour rappel ce mouvement qui avait déjà empêché un premier bateau de décharger en Martinique.Il s’agissait d’un navire du groupe {{Hoegh Autoliners}}, leader mondial de transports par navires rouliers.Le navire avait dû repartir vers la Guadeloupe où les véhicules sont toujours bloqués. Le déroutement de véhicules vers la Guadeloupe n’est pas une première pour {{Hoegh Automobile}}.Et tout cela a un coût comme nous l’explique Luc Massaux, le président de Hoegh Autoliners en France : Pour Cyril Comte, président du {{CCIE}} (Comptoir Caraïbe d’Importation et d’Exportation), garage Toyota, Suziki, Chevrolet et de Sodiva garage Citroën, ce nouveau mouvement aura un impact sur les concessionnaires mais aussi sur les clients comme il nous l'explique ci-après : {{{"Le vrai problème de ce conflit, c'est qu'il est en train de décrédibiliser totalement le Port de la Martinique, on marche sur la tête" }}} De plus, Cyril Comte pense que ces conflits ternissent l’image du port de la Martinique, comme il nous l'a indiqué ci-après : Un autre navire roulier doit arriver ce vendredi matin. Pour l'heure on ignore s’il pourra être déchargé. Pour rappel, le 28 octobre dernier le juge des référés avait ordonné l’arrêt de toute entrave ou action de blocage du port. En ce qui concerne la prime réclamée par les dockers, les sociétés de manutention ont proposé qu’elle soit discutée dans le cadre des {{NAO}} et de la révision de la convention collective en début 2015.