L’activité à l’arrêt au Grand port maritime de la Martinique
Après le blocage de ses accès, hier (dimanche 1er septembre), par les manifestants contre la vie chère, l’activité est toujours à l’arrêt au Grand port maritime de la Martinique, ce lundi 2 septembre, en raison d’un mouvement social qui fait suite, notamment, à l’arrestation de Rodrigue Petito.
Hier (dimanche 1er septembre), les manifestants contre la vie chère ont bloqué les accès au Grand port maritime de la Martinique, à Fort-de-France, en réaction à l’arrestation de Rodrigue Petito, président de Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes, suspecté de participation à une tentative de vol de bus.
Les barrages levés
Des barrages ont été érigés, qui ont été levés, ce lundi matin (2 septembre) par la gendarmerie et la police.
Les accès à la Pointe des Grives, à Dillon et le rond-point de l'Agence régionale de santé ont été libérés.
Les gros blocs en béton qui obstruaient les voies et empêchaient l’accès au port ont également été enlevés, en fin de matinée ce lundi.
Toutefois, l’activité sur le port n’a pas repris.
En soutien à Rodrigue Petito
Dans un communiqué conjoint en date de ce lundi (2 septembre), l’intersyndicale du port de Fort-de-France (portiqueurs, ouvriers dockers et employés CMA-CGM), indiquait qu’aucune « réception et livraison de conteneurs ne sera assurée dès ce jour » et ce jusqu’à ce que leurs deux points de revendication ne soient satisfaits.
Le premier de ces points, c’est la libération immédiate de Rodrigue Petito.
Le second porte sur l’ouverture immédiate de négociations sur la baisse des prix.
La situation en stand-by
Le syndicat des travailleurs du port de Fort-de-France (STPFF) et le syndicat des ouvriers dockers et partie similaire de la Martinique (SODPM/CGTM), par voie de communiqué toujours, indiquaient, ce lundi, rester attentifs à la situation.
Ils se disaient prêts à initier toute action qu’ils jugeraient nécessaire.
En fin de journée, ce lundi, la situation était en stand-by sur le port.
Une trentaine de soutiens à Rodrigue Petitot dit « Le R » sont rassemblés devant les grilles du tribunal de Fort-de-France.
A la suite de sa garde à vue, il doit être présenté devant un juge des libertés et de la détention, la procureure de la République ayant requis le placement en détention provisoire.
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