Entreprise Nouvelle Antillaise : la direction affirme avoir averti du chômage partiel
Les salariés de l'Entreprise Nouvelle Antillaise (ENA) ont trouvé porte close hier (lundi 1er mars) en se rendant sur leur lieu de travail. La direction de la société affirme cependant que les employés avaient été avertis de l'extension des mesures de chômage partiel.
L'Entreprise Nouvelle Antillaise (ENA) tente de remonter la pente, mais le Covid accable son activité. La société, spécialisée la réparation navale en Martinique, est placée en redressement judiciaire depuis juin 2020.
Dès janvier dernier, la baisse du nombre de chantiers conjuguée à la crise sanitaire l'oblige à recourir aux aides gouvernementales telles que le chômage partiel en janvier. Seule une partie du personnel est alors concernée par cette mesure. Puis au mois de mars, la direction augmente le nombre de salariés placés en chômage partiel.
La situation crée alors une réaction des employés qui laissent entendre qu’ENA aurait mis la clé sous la porte sans les en avoir informés.
Si certains mentionnent un manque de communication entre la direction et les salariés, Frédéric Legrand, directeur général d'ENA ne partage pas cet avis :
Les salariés qui invoquent le manque de communication ont été informés en décembre de la période sur laquelle s'appliquait le chômage partiel. Ils sont conviés tous les jeudis à la réunion où nous établissons la charge de travail pour la semaine suivante. On a donc plus à faire à un effet de mauvaise humeur des partenaires sociaux qui avaient jusqu'ici échappé au risque d'être rémunéré partiellement
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