Enfin des compromis à carrefour Market au François ?

Au terme de quatre séances de travail entre les deux parties, des augmentations de salaire ont été actées, un accord est intervenu sur le nombre de chèques-déjeuners en faveur des salariés : des avancées considérables, mais les parties en conflit ont encore du mal à trouver la bonne formule pour élaborer le protocole d’accord.

Le maire du François, Samuel Tavernier, garde néanmoins l’espoir de voir cette grève se terminer enfin. Il en appelle donc à un effort supplémentaire pour finaliser la rédaction du document de fin de conflit.

Les réunions se sont bien passées, tous les points ont été actés des deux côtés. La direction a par exemple accepté d'accorder la subrogation sur les accidents de travail et l'hospitalisation. Il y avait un point sur la revalorisation des salaires : la direction proposait 0,6 % au départ, aujourd'hui, on est à 2 % répartis entre 2021 et 2022. Au niveau des tickets-restaurant, on est passé de 4,50 euros à 6,55 euros. Par rapport aux points désignés comme bloquants, aujourd'hui, on peut dire que plus rien ne subsiste pour qu'il y ait une grève à Carrefour. C'est la rédaction du protocole qui pose encore un problème.

En effet, le mandataire judiciaire aurait fait parvenir un projet de rédaction qu'il aurait demandé aux grévistes de signer. Or, ces derniers, "notamment Monsieur Cambusy", d'après Samuel Tavernier, aurait ensuite reformulé ce projet de protocole

Je trouve un peu délicat que l'on reste encore bloqué pour une question de forme. Parce que derrière, c'est le redressement judiciaire qui pointe. Et comme je n'ai pas envie de voir les familles martiniquaises en détresse, ni l'entreprise fermer, il y va de l'intérêt de tous de trouver la bonne formulation au niveau de ce protocole de sortie de crise.