Des syndicats de la santé se réunissent pour s'opposer à la vaccination obligatoire des soignants

La date du 15 septembre est dans les esprits de tous les soignants. A cette date, la vaccination devient obligatoire pour les soignants. Ceux qui ne sont pas vaccinés contre le Covid risquent des sanctions, pouvant aller de la suspension de salaire au licenciement.

Les syndicats du secteur de la santé, de leur côté, multiplient les prises de parole. S'estimant méprisés par le gouvernement, ils reprochent à la préfecture de ne pas les recevoir.

Ce matin à l’hôpital de Mangot Vulcin, les représentants syndicaux étaient réunis pour dire non à cette obligation vaccinale. 

Et parmi les centrales présentes, celle des infirmiers libéraux, notamment Lisa Agathine, secrétaire et porte-parole du syndicat convergence infirmières 972, qualifie l’obligation vaccinale "d’entêtement" de l’Etat :

Pour régler le problème qu'il y a en ce moment, c'est respecter le temps que les gens ont besoin pour se faire vacciner, ou pas, et ne pas pousser les cabinets vers la fermeture. Le risque qu'il y a c'est que les soignants aient l'interdiction de travailler, là on va dans le mur

La porte-parole du syndicat infirmier affirme qu'il s'agit d'un manque de liberté : 

Je ne suis pas médecin, je ne peux pas apporter de solution médicale précise. Nous, ce qu'on dit c'est qu'au niveau de la prise en charge précoce des patients, qu'ils laissent les médecins prescrire les traitements qui fonctionnent et qu'il n'y ait pas une pensée unique

Une prise de position différente de celle de l'ordre des médecins et de 600 médecins et scientifiques des Outre-Mers qui ont diffusé une tribune appelant à la vaccination avec urgence, insistant sur le vaccin comme seul moyen efficace de freiner l'épidémie galopante de Covid-19 dans les territoires.