Des perturbations dans le ramassage des ordures dans 6 communes de l'Espace Sud

Deux raisons ont été évoquées pour expliquer les problèmes liés au ramassage des ordures. 

Premièrement, les plannings de collecte ont été modifiés le 4 juillet, notamment pour les bacs gris. Ainsi, la fréquence de collecte de ces déchets ménagers résiduels a été diminuée pour optimiser les circuits. Le but est de permettre un ramassage plus efficace des bacs jaunes pour le tri et marron pour les biodéchets. Les usagers doivent donc s’habituer à un nouveau système, tout comme l’opérateur.

Deuxièmement, pour l'Espace Sud, la collecte est perturbée car le prestataire a du mal à remplir ces nouveaux engagements et qu’il ne respecte pas les fréquences et les plannings de collecte.
Face à ces perturbations, l'Espace Sud incite ses usagers à trier, mais aussi à se déplacer vers des points de collecte d’apport volontaire (bacs à verre, à tri et la déchetterie).

Marie-Jeanne LETORD, directrice adjointe en charge du cycle de l’eau et des déchets de l’Espace sud, revient sur les raisons de cette perturbation :

La collecte est très perturbée sur six communes les communes de la côte Atlantique François, Vauclin, Marin, Sainte-Anne, Saint-Esprit et Rivière-Pilote. Donc effectivement, la collecte en porte à porte, c'est-à-dire la collecte des trois bacs, est fortement perturbée. Quelquefois les fréquences et les plannings de collectes ne sont pas respectés par notre opérateur. C'est pourquoi, les usagers se retrouvent avec des poubelles non ramassées, avec des bacs qui débordent et nous attendons au fait que des repasses et des rattrapages soient faits par notre opérateur.

Le prestataire en charge de la collecte des déchets est la société Fiser. Pour le PDG du groupe, Guy Flandrina, la collecte des déchets est effectivement perturbée par le changement de planning du 4 juillet. Des difficultés d’ordre organisationnelles expliqueraient selon lui les retards, mais aussi les récents évènements sportifs qui ont augmenté le nombre de déchets sur la collectivité. L’entreprise assure ne connaître aucunes difficultés financières. La raison de ces retards est tout autre : "Nous avons nos prestataires de maintenance qui ont beaucoup de salariés qui en cette période, sont en congés. Alors évidemment, la maintenance des camions prend un petit peu plus de temps que d'habitude", explique Guy Flandrina, patron du groupe Fiser.