Contrats aidés : les maires solidaires du mouvement, des perturbations à prévoir lundi

Par 17/09/2017 - 09:23 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:29

L'association des maires de Martinique a décidé de soutenir le mouvement initié par le monde enseignant pour dénoncer la suppression de près de 500 contrats aidés en Martinique. Plusieurs communes ont annoncé la fermeture des écoles et des services municipaux ce lundi (18 septembre 2017).

    Contrats aidés : les maires solidaires du mouvement, des perturbations à prévoir lundi

La lutte pour le maintien des contrats aidés dans le monde de l'éducation fait rage en Martinique. Après une semaine de mobilisation, le corps enseignants et les parents d'élèves ont manifesté samedi dans les rues de Fort-de-France.

Après un dimanche de repos, la mobilisation se poursuivra ce lundi (18 septembre 2017). Et elle devrait prendre de l'ampleur. Réunis au sein de l'Unité Syndicale et Associative Contre la Suppression des Contrats aidés les opposants à la mesure gouvernementale se sont donnés rendez-vous à 10 heures lundi devant la maison des syndicats. Ils s'y rendront en opération molokoy. Trois convois différents partiront de Case-Pilote, de Place d'Armes au Lamentin et de Petite Cocotte à Ducos.

Les maires s'y mettent

Les manifestants recevront le soutien des maires de Martinique. En effet, à l'appel de l'association des maires de Martinique, plusieurs municipalités ont annoncé qu'elles participeront à l'opération ville morte. Les services municipaux et les écoles de nombreuses communes resteront fermées.  Ce sera notamment le cas à Grand Rivière, aux Anses d'Arlet, à Saint-Joseph, au Lorrain, à Sainte-Marie, à Basse-Pointe, au Gros-Morne, à Shcoelcher. D'autres communes pourraient prendre part au mouvement.

Au Marin, un service minimum d'accueil des élèves dans les écoles sera mis en place.

Par ailleurs, les cours devraient être perturbés voir carrément annulés dans les collèges et les lycées de l'île.


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.