Avant la rentrée, SE-Unsa Martinique alerte sur les difficultés dans l’Education nationale

A quelques jours de la rentrée scolaire, le syndicat SE-Unsa monte au créneau.                                                                             

Le syndicat enseignant a déposé une alerte sociale au niveau national pour pointer du doigt les difficultés du secteur de l’éducation nationale : salaires qui stagnent, pouvoir d’achat qui reculent ou encore conditions de travail qui se dégradent.

Des difficultés ressenties aussi au niveau local et qui ont été évoquées ce jeudi matin lors de la conférence de presse de rentrée du syndicat à Fort-de-France.

Des revendications nombreuses

Carl Toussaint, son secrétaire général, a fait le point sur les revendications, autant au niveau national que local.

Elles sont nombreuses, à la fois au niveau national, mais aussi au niveau martiniquais. Au niveau national, il y a des suppressions de postes. C'est la même chose au niveau local, puisqu'on a une soixantaine de suppressions de postes encore cette année, toujours justifié par une logique de baisse des effectifs, alors qu'on aurait pu profiter de cette baisse pour diminuer les effectifs par classe, quels que soient les niveaux d'enseignement. On a aussi des revendications salariales, puisque, cette année, le point d'indice qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires, pas uniquement des enseignants, mais de l'ensemble des fonctionnaires, ne sera pas revalorisé. Il y a une mesure qui touchait aussi les fonctionnaires qui ont les salaires les plus bas, à savoir la garantie individuelle de pouvoir d'achat, qui n'a pas été maintenue. On a aussi des revendications qui concernent les AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap), qui sont de plus en plus indispensables aux bons indispensables au bon fonctionnement des établissements et qui sont soumis souvent à des conditions d'exercice particulièrement difficiles qui se combinent à des salaires qui sont quasiment indécents.