ADARPA : un avenir encore incertain pour les salariés de l'association
L'ADARPA, placée en liquidation judiciaire, pourra-t-elle être sauvée? Début février, le tribunal judiciaire avait accordé, dans son jugement, quelques semaines de sursis pour trouver un repreneur de cette association dédiée à l'accompagnement des séniors. Les candidats avaient jusqu'au 11 mars pour déposer les dossiers de reprises chez l'administrateur judiciaire. Pour rappel, les emplois de cent-cinquante-trois salariés sont sur la sellette.
L'administrateur judiciaire, en charge de l'affaire, a aujourd'hui sur son bureau cinq dossiers de reprise, en réponse à l'appel d'offre lancé par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France.
Pour l'instant, les détails de ces candidatures ne sont pas consultables, que ce soit le montant de la reprise, le nombre d'emplois sauvés et le maintien ou non de tous les services au sein de l'Association départementale d'aide aux retraités et personnes âgées.
Si certains repreneurs viennent de l'hexagone et de Guadeloupe, d'autres sont de Martinique.
Mais les cent-cinquante-trois salariés actuels de l'Adarpa ont aussi choisi de prendre leur destin en main. Certains se sont en effet réunis, pour créer une Scop, cette société coopérative de travailleurs dans laquelle ils comptent investir leurs fonds propres et être associés majoritaires.
Ce dossier sera donc certainement en position de force quand les cinq candidatures seront épluchées par les juges du tribunal mixte de commerce de Fort-de-France, qui devront faire le meilleur choix.
Pour rappel, lors de sa liquidation, l'Adarpa affichait des dettes de plus de huit millions d'euros.
Le tribunal doit rendre sa décision le 29 mars prochain.
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