Grève des médecins libéraux : l'ARS rappelle les dispositifs de soins existant

Ces derniers temps, la Martinique est confrontée à une co-circulation de virus comme la grippe, le Covid-19 et la bronchiolite. 

Depuis presqu'une semaine, difficile de trouver un cabinet à cause de la grève des médecins généralistes qui a débuté le lendemain des fêtes de Noël. Cette dernière se poursuivra jusqu'au 2 janvier prochain. 

En effet, ils réclament notamment l’amélioration de leurs conditions d’exercice et le doublement du tarif de consultation de base (de 25 à 50 euros). 

Par ailleurs, la fin d’année est également une période de congés pour de nombreux médecins. C'est pourquoi, l’Agence Régionale de Santé tient à rappeler les dispositifs mis en place pour pallier à l'absence de praticiens.

Pour Fatia Néhal, Directrice déléguée à l’offre de soins à l’ARS, le premier réflexe à avoir est de vérifier si le médecin est absent : 

Si on a besoin d'une consultation entre 8 h et 20 h, les Martiniquais doivent d'abord appeler leur médecin généraliste. Certains sont encore sur le territoire, d'autres ne sont pas en grève. Si on n'a pas de réponse, à ce moment-là, on appelle le 15 parce que aujourd'hui il y a une organisation qui permet de réguler l'offre vers le soin le plus adapté à la situation du patient. 

Ainsi, le patient sera pris en charge dans les 48h. En revanche, si c'est une urgence, elle précise que le malade sera dirigé "soit vers les urgences de l'hôpital de Pierre Zobda Quitman s'il est sur Fort-de-France, soit vers un SMUR (Service Mobile d'Urgence) pour aller chercher le patient."

Concernant, les quatre maisons médicales de gardes :

Il y a la maison médicale de garde de Pierre Zobda Quitman, celle de la clinique Saint Paul, la maison de garde de Trinité dans le Nord Atlantique et la maison médicale du Marin pour le sud. Ces maisons médicales de garde prennent le relais à partir de 19 h, dès lors que les cabinets libéraux sont fermés. Au même titre que pour le service des urgences, on appelle le quinze avant.

Pour Fatia Néhal, il n'y a pas à craindre la saturation : 

L'ARS est assuré que les dispositifs expérimentaux qui sont posés aujourd'hui, avec une coordination des médecins libéraux, permettent de pouvoir orienter vers les soins non programmés et, de répondre aux besoins du patient s'il est urgent ou non, en fonction de cette situation.